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La France, qui consacrait tous niveaux confondus 5,9 % de son PIB aux dépenses d'éducation, contre 5,7 % en moyenne dans les pays de l'OCDE [en 2006] se situe à « un niveau tout à fait convenable », estime Bernard Hugonnier, directeur-adjoint de l'éducation à l'OCDE à l'occasion de la sortie mardi 7 septembre 2010 de l'édition 2010 de « Regards sur l'éducation ». En 2007, ce chiffre atteint 6 % du PIB français et 5,7 % en moyenne pour les pays de l'OCDE. L'étude 2010 montre qu'entre 2000 et 2007, les dépenses en matière d'éducation « à une ou deux exceptions près », ont progressé dans tous les pays de l'OCDE. En France, la baisse du nombre d'élèves scolarisés s'est mécaniquement accompagnée « d'une hausse des dépenses par tête », note Bernard Hugonnier.
« À diplôme égal, les enseignants français, après quinze ans d'expérience touchent en moyenne 85 % du salaire des diplômés de l'enseignement supérieur [âgés de 25 à 64 ans qui travaillent à temps plein toute l'année], contre 79 % dans les pays de l'OCDE » : c'est selon Éric Charbonnier, expert en éducation à l'OCDE l'une des principales conclusions de l'édition 2010 de Regards sur l'éducation, rendue publique mardi 7 septembre 2010. Cette édition « s'intéresse à la qualité des résultats de l'éducation, aux leviers politiques et aux circonstances qui conditionnent ces résultats, ainsi qu'aux diverses formes de rendement privé et social généré par les investissements dans l'éducation ».
« Il est courant de considérer que des effectifs moins nombreux par classe permettent aux enseignants de se concentrer davantage sur les besoins de chacun de leurs élèves […]. De plus, le fait que les élèves soient moins nombreux par classe peut aussi influencer les parents lorsqu'ils choisissent un établissement pour leur enfant. À cet égard, la taille des classes peut être considérée comme un indicateur de la qualité du système d'éducation », indique l'étude Regards sur l'éducation 2010 de l'OCDE, rendue publique mardi 7 septembre 2010. Cette édition 2010 « s'intéresse à la qualité des résultats de l'éducation, aux leviers politiques et aux circonstances qui conditionnent ces résultats, ainsi qu'aux diverses formes de rendement privé et social généré par les investissements dans l'éducation ».
« La plupart des pays donnent la possibilité aux parents de changer leurs enfants d'école s'ils n'en sont pas contents, mais en moyenne, ils n'exercent pas ce choix et font assez confiance au système éducatif de leur pays », analyse Éric Charbonnier, expert en éducation à l'OCDE, interrogé par AEF au sujet de l'édition 2010 de « Regards sur l'éducation », rendue publique mardi 7 septembre 2010. Cette édition 2010 « s'intéresse à la qualité des résultats de l'éducation, aux leviers politiques et aux circonstances qui conditionnent ces résultats, ainsi qu'aux diverses formes de rendement privé et social généré par les investissements dans l'éducation ».
« Les meilleurs élèves du deuxième cycle de l'enseignement secondaire au Canada ont vingt fois plus de chances de poursuivre des études supérieures que les moins bons, et ils sont également plus susceptibles de s'orienter vers les sciences pures », selon une étude de l'OCDE, « Les clés de la réussite » publiée mercredi 10 février 2010. Les auteurs de l'étude s'appuient sur les résultats des tests Pisa en lecture réalisés auprès d'un échantillon de 30 000 élèves Canadiens de 15 ans en 2000 (AEF n°439049) et de l' « Enquête canadienne sur les jeunes en transition » (Ejet). Ils montrent que « si les voies empruntées par les jeunes pour passer du lycée à l'université ou à un premier emploi sont variables, elles dépendent néanmoins étroitement de leurs acquis scolaires ».
Les élèves français passent plus de temps en classe durant leur scolarité que la moyenne des pays de l'OCDE. Entre l'âge de 7 et 15 ans, les jeunes Français ont ainsi 2000 heures de cours en plus que leurs homologues finlandais. Or la Finlande se situe régulièrement en tête lors des résultats des enquêtes PISA. « Les pays qui réussissent n'ont pas forcément les rythmes scolaires les plus élevés », en conclut l'OCDE, lors de la publication aujourd'hui mardi 8 septembre 2009 de l'édition 2009 de « Regards sur l'Education ». Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria rappelle qu'en cette période de crise, l'investissement dans l'éducation doit non seulement ne pas fléchir mais même augmenter, « une bonne éducation étant le gage de bons emplois et d'une meilleure citoyenneté. »