En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Un « premier accord pour de nouveaux principes généraux d'organisation du travail » à France Télécom est ouvert à la signature des organisations syndicales depuis vendredi 3 septembre 2010 et jusqu'au 17 septembre. Ce texte s'inscrit dans la continuité d'une série de négociations ouvertes entre la direction et les syndicats du groupe en septembre 2009, à la suite de la « crise suicidaire », qui ont déjà permis la signature de plusieurs accords relatifs à la mobilité et à l'équilibre vie privée vie professionnelle (AEF n°275679), sur l'évaluation et la prévention du stress, ou sur le fonctionnement des IRP (AEF n°269434). Le projet d'accord vise à « établir des principes d'organisation du travail de manière à prévenir, éviter ou à défaut réduire les risques psychosociaux ».
« Pour Orange, la priorité, la première conquête, ce sont les femmes et les hommes » du groupe, affirme Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, lors de la présentation, lundi 5 juillet 2010, du plan d'actions à cinq ans du groupe (2010-2015), baptisé « Conquêtes 2015 ». France Télécom vient, en effet, de « traverser une crise sans précédent en France tenant tant à un manque de projet mobilisateurs qu'à une absence de marges de manœuvre pour les managers. […] Après cette crise profonde, il fallait redéfinir un projet collectif et mobilisateur remettant l'humain au cœur du développement de l'entreprise », indique l'entreprise. C'est l'objectif du projet « Conquêtes 2015 », feuille de route qui définit quatre axes stratégiques (les femmes et les hommes d'Orange, les réseaux, les clients, le développement international), et est doublé en France d'un nouveau contrat social, avec le recrutement de 10 000 salariés sur la période 2010-2012. L'ensemble des mesures prévues dans le contrat social représente une enveloppe de 900 millions d'euros.
« Alors que nous avons connu en France, en 2009, une crise sociale majeure, nous souhaitons réaffirmer nos engagements d'employeur responsable : l'écoute et le dialogue avant tout, l'accompagnement de chacun dans son évolution professionnelle, son épanouissement personnel
et l'implication en faveur d'enjeux sociétaux essentiels, comme l'égalité des chances. Nous savons que nos comportements professionnels et notre culture d'entreprise doivent être à la hauteur des attentes des salariés du groupe, de ses clients et de la société en général. » C'est ce qu'indique la direction de France Télécom, dans le rapport sur la responsabilité sociale d'entreprise 2009 du groupe, rendu public jeudi 24 juin 2010. Le rapport s'attache notamment aux thématiques du contrat social de l'entreprise, au développement des salariés et à la réponse aux enjeux sociétaux.
« Faire évoluer la culture managériale et renforcer la communauté des managers est clé pour insuffler une nouvelle dynamique dans le groupe en France », selon Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. C'est la raison pour laquelle le groupe a lancé les premières rencontres d'Orange Campus, journées d'échange et de formation qui s'adressent à ses 12 000 managers en France. L'idée est de « remettre l'homme au cœur du dispositif », avance Bruno Mettling, directeur exécutif, chargé de l'emploi, des compétences et d'Orange Campus (AEF n°274850), lors d'une journée de formation organisée à Saint-Denis, mardi 22 juin 2010. L'objectif des rencontres est de « redynamiser la communauté des managers du groupe ». Par ailleurs, Stéphane Richard doit présenter, le 1er juillet prochain, un nouveau projet d'entreprise portant « l'ambition d'une nouvelle croissance », dans lequel devrait figurer un volet social.
Cinq organisations syndicales de France Télécom (CFDT, CFTC, CFE-CGC/Unsa, CGT et SUD) ont adressé une lettre ouverte à Stéphane Richard, directeur général du groupe (AEF n°276637), pour demander à la direction « des changements réels et concrets, notamment dans l'organisation et les conditions de travail, qui doivent marquer une rupture avec les années précédentes », mardi 22 juin 2010, alors qu'un CNHSCT (comité national santé hygiène sécurité conditions de travail) se réunissait. Elles reconnaissent que « des premiers engagements ont été pris par la nouvelle direction », mais regrettent que ceux-ci ont été « plus conséquents auprès des marchés financiers » qu'auprès des organisations syndicales. Stéphane Richard doit présenter le 1er juillet un nouveau projet d'entreprise portant « l'ambition d'une nouvelle croissance », dans lequel devrait figurer un volet social selon des sources syndicales.
Le cabinet de conseil Techonologia confirme, dans son rapport final remis à la direction de France Télécom vendredi 21 mai 2010, « la profondeur de la crise qui se poursuit encore » au sein du groupe (AEF n°268330). « Nos constats restent alarmants. Ils appellent le redoublement des efforts et la poursuite opiniâtre d'une stratégie en profonde rupture avec le passé. » Toutefois, relève Technologia, « la gravité ne doit pas exclure la prise en compte des motifs qui peuvent conduire à reprendre espoir et à consolider des marches de progrès. » Les experts remarquent que les attentes des salariés, qui se sont notamment exprimées par les 80 000 réponses reçues au questionnaire (AEF n°279661), sont très élevées, mais [seront] « le levain du renouveau ».
Quatre fédérations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et SUD) ont signé l'accord sur l'évaluation et la prévention des risques psychosociaux et l'accord sur le fonctionnement des IRP dans le groupe France Télécom, jeudi 6 mai 2010. C'est ce qu'annonce un communiqué du groupe, qui précise que les quatre fédérations « représentent 62 % des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles ».