En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé, mardi 7 septembre 2010, après s'être entretenu avec le président du Sénat, Gérard Larcher, la mise en place d'une mission conjointe d'information sur les toxicomanies. Les deux présidents ont ainsi voulu éviter la constitution de deux missions sur le même sujet. Au Sénat, la commission des Affaires sociales avait auparavant approuvé la constitution d'un groupe de travail sur « la création des salles de consommation supervisée de drogues », mercredi 1er septembre. La mission commune sera constituée de 15 députés et 15 sénateurs. Elle s'intéressera aux politiques publiques de lutte contre la toxicomanie, et plus particulièrement à la création de salles de consommation de drogues en France.
Le directeur de cabinet du Premier ministre François Fillon a réaffirmé, jeudi 19 août 2010, que « l'outil salle de consommation de drogues ne [leur] parait pas le bon », rapporte Jean-Pierre Couteron, président d'Anitea (Association nationale des intervenants en toxicomanie) reçu à Matignon ce même jour, avec Pierre Chappard, d'Act up-Paris, au nom du « Collectif du 19 mai » (1). Les deux associatifs étaient accompagnés par la virologue et prix Nobel de médecine François Barré-Sinoussi, qui a apporté son expertise scientifique à la revendication du collectif pour la création de salles de consommation de drogues. En rencontrant ce collectif, Matignon a voulu prévenir des incompréhensions suite à un communiqué qui affirmait, le 11 août 2010, que « la priorité du gouvernement est de réduire la consommation des drogues en France, non de l'accompagner, voire de l'organiser ». Selon Jean-Pierre Couteron, Matignon leur a affirmé ne pas avoir voulu, à travers cette déclaration, « dénigrer la politique de réduction des risques et d'accompagnement des utilisateurs de drogue, affirmés par la loi de santé publique de 2004 ».
« Dans la chaîne des actions de répression, de prévention et médico-sociales, il manque un outil pour améliorer la réduction des risques liés à la toxicomanie », déclare à AEF Patrick Padovani, médecin généraliste et adjoint au maire du sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin, chargé des questions de toxicomanie et de sida, vendredi 13 août 2010. Dans une interview accordée à RTL mercredi 12 août et diffusée jeudi, Jean-Claude Gaudin avait indiqué que Marseille « pourr[ait] être une des grandes villes qui donnerait l'exemple » en expérimentant une salle de consommation de drogue à moindre risque. Mais mercredi soir, le Premier ministre François Fillon a rejeté toute idée de centre de ce type qu'il juge « ni utile, ni souhaitable ». « Je ne perds pas espoir », confie cependant Patrick Padovani. « François Fillon est contre. Je pense qu'il ne faut pas s'engager dans un bras de fer avec le Premier ministre. Mais nous avons ouvert une porte, le débat est engagé. La réflexion continue car il faudra bien trouver une solution. »
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.