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« Les décisions de plusieurs entreprises et équipes ont entraîné l'accident » qui résulte d'une « série d'erreurs mécaniques complexes, d'une mauvaise appréciation de la situation, de problèmes techniques, d'une mauvaise mise en oeuvre opérationnelle et d'une mauvaise communication entre équipes ». C'est ce qui ressort d'un rapport de 200 pages que publie BP, mercredi 8 septembre 2010, sur « les causes de la tragédie du Golfe du Mexique ». Le rapport résulte de quatre mois d'enquête menée par 50 techniciens et spécialistes, dont certains sont employés par BP, et a été conduit par le rapporteur Mark Bly, directeur de la sécurité et des opérations de BP. Il revient sur les conditions de l'explosion de la plateforme pétrolière Deep Horizon, qui a causé la mort de onze personnes le 20 avril dernier et entraîné une marée noire dans le Golfe du Mexique.
Les tests de pression « indiquent que nous avons un bouchon de ciment efficace » dans le puits de pétrole qui a fui pendant près de trois mois dans le golfe du Mexique, ce qui « était le résultat souhaité », indique le groupe pétrolier BP sur son site internet dimanche 8 août 2010. « Il n'y a pas de pétrole s'échappant actuellement dans le golfe », poursuit la compagnie britannique. Ce résultat indique que « la première phase est terminée », souligne Carol Browner, conseillère environnement du président américain Barack Obama. « Mais ce n'est en aucun cas la fin », ajoute-t-elle dimanche au cours d'une interview à la chaîne NBC.
« C'est bon de savoir qu'il ne s'écoule plus de pétrole dans le golfe » du Mexique, a déclaré jeudi 15 juillet 2010 le vice-président de BP chargé de l'exploration et de la production, après que l'entreprise britannique est parvenue à arrêter pour la première fois depuis près de trois mois l'écoulement de brut dans l'océan. BP a débuté jeudi midi un test sur la résistance du puits endommagé par l'explosion, le 20 avril, puis le naufrage, le 22 avril, d'une plate-forme pétrolière au large des côtes de la Louisiane à l'origine de la pire marée noire des États-Unis. Cette opération a consisté à fermer progressivement toutes les valves d'un dôme de confinement installé depuis lundi sur le puits.
« L'explosion et l'incendie [sur la plateforme pétrolière Deepwater horizon le 20 avril dans le golfe du Mexique] et la marée noire qui a suivi n'auraient jamais dû se produire », déclare Tony Hayward, PDG du groupe pétrolier britannique BP, jeudi 17 juin 2010, lors de son audition par des parlementaires américains. « Je comprends à quel point la situation est sérieuse, c'est une tragédie », ajoute-t-il. Mercredi, lors d'une réunion à la Maison Blanche avec Barack Obama, BP a accepté la création d'un fonds d'indemnisation alimenté par 20 milliards de dollars dans les trois ans et demi à venir. Ce compte servira aux dédommagements des coûts impliqués par la marée noire et ne servira pas à payer les éventuelles amendes et pénalités, précise BP dans un communiqué.
Barack Obama s'engage, mardi 15 juin 2010, à faire payer BP, l'exploitant de la plateforme pétrolière qui a explosé le 20 avril dans le golfe du Mexique, pour son « insouciance » et à « combattre cette marée noire avec tout ce que nous avons et aussi longtemps qu'il le faudra ». « Le pire désastre environnemental que l'Amérique ait jamais connu » s'apparente, en effet, selon le président américain à une « épidémie qu'il faudra combattre pendant des mois, voire des années ».
« Le coût de la réponse [à la marée noire] atteint jusqu'à présent environ 350 millions de dollars », indique lundi 10 mai 2010 l'entreprise British petroleum, exploitante de la plateforme pétrolière qui a coulé le 22 avril dans le golfe du Mexique. Ces coûts incluent les différents moyens mis en œuvre pour tenter d'endiguer le pétrole qui continue de s'échapper, le forage d'un puits supplémentaire, les engagements pris auprès des États côtiers du golfe du Mexique, ainsi que les dépenses engagées par les autorités pour protéger le littoral. Au total, quelque 95 000 barils de pétrole auraient été rejetés dans la mer. Le président de la branche américaine de BP, Lamar McKay, ainsi que le président de Transocean, l'entreprise propriétaire de la plateforme, Steven Newman, et un responsable d'Halliburton, la compagnie responsable de travaux sur le puits endommagé, Tim Probert, vont être auditionnés mardi par des commissions du Sénat sur les raisons de la fuite.
« BP assume ses responsabilités dans la réponse à la marée noire causée par [le naufrage de la plateforme pétrolière] Deepwater horizon » dans le golfe du Mexique (L'AEF n°269892) et « paiera tous les coûts de nettoyage nécessaires et appropriés », indique l'entreprise, lundi 3 mai 2010. Le directeur de la compagnie, Tony Hayward, a répété lui-même cette promesse sur la chaîne de télévision américaine ABC, indiquant que l'entreprise « était responsable du pétrole et de son nettoyage » même si elle « n'était pas responsable de l'accident ». « C'est une plateforme gérée par une autre entreprise [Transocean], avec son personnel, ses systèmes, ses processus », a-t-il indiqué.