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L'Université de Lyon « vise une enveloppe d'au moins 2,5 milliards d'euros » par sa réponse aux appels d'offres du grand emprunt, déclare Michel Lussault, président du PRES, lors d'une conférence de presse, à Lyon, le 8 septembre 2010. « Notre site étant le second en France, il n'est pas illogique que nous soyons ambitieux », explique-t-il. Cette enveloppe « conséquente » du grand emprunt représenterait pour le site « une bifurcation plus importante encore que le plan campus et ses 575 millions d'euros », indique le président du PRES (AEF n°307424). Par ailleurs, l'apport du grand emprunt « n'empêche pas des financements complémentaires », avec notamment la création d'une fondation universitaire abritante (AEF n°290037).
Le PRES Université de Lyon accueillera le Todai Forum de l'université de Tokyo la semaine du 17 au 21 octobre 2011, annonce à AEF Jan Matas, responsable du développement international à l'ENS de Lyon et missionné par le président du PRES sur ce projet, vendredi 2 juillet 2010.
Les établissements du PRES Université de Lyon élaborent « une réponse collective et cohérente au grand emprunt », assure Michel Lussault, président de l'EPCS, dans un entretien à AEF. Selon lui, le but est « de se servir du grand emprunt pour amplifier ce que nous avons réussi à faire pour l' 'opération campus' », autrement dit renforcer la coopération autour de projets stratégiques, « à la fois entre les établissements mais aussi avec les partenaires (acteurs socio-économiques, pôles de compétitivité, organismes de recherche, collectivités locales) ». Le PRES Université de Lyon est, d'après son président, « un des rares dispositifs français complets en matière d'enseignement supérieur, de recherche et de valorisation ». « Nous voulons en faire un site de réputation mondiale d'ici 10-15 ans », assure Michel Lussault.
Sur les 35 milliards d'euros du grand emprunt, 8 milliards seront affectés à la recherche, 11 milliards pour l'enseignement supérieur et la formation, 6,5 milliards pour les filières industrielles et les PME, 5 milliards pour le développement durable et 4,5 milliards pour le numérique, annonce le président de la République Nicolas Sarkozy en rendant ses arbitrages pour le grand emprunt, lundi 14 décembre 2009 au palais de l'Élysée, à Paris. Avec les huit milliards consacrés à la recherche, « nous développerons les équipements de recherche, nous musclerons les pôles de compétitivité, nous accroîtrons notre effort dans les domaines aussi vitaux que les biotechnologies ou les nanotechnologies », indique le président, qui veut aussi « amener les travaux de nos laboratoires vers les applications industrielles ». « Nous sommes certes champions pour les découvertes, mais en retard pour le dépôt de brevets » ajoute-t-il, retenant l'idée de doter en capital, « un petit nombre de sociétés de valorisation, implantées sur les grands campus » (AEF n°286834).
11 milliards d'euros seront attribués à l'enseignement supérieur et à la formation dans le cadre de l'emprunt national, annonce Nicolas Sarkozy lundi 14 décembre 2009. « Notre objectif est très simple, nous voulons les meilleures universités du monde », déclare le président de la République. Sur ces 11 milliards d'euros, 7,7 milliards sont attribués à 5 à 10 campus d'excellence ; 1,3 milliard sont destinés à l' « opération campus » et 1 milliard à Saclay. La formation professionnelle (apprentissage) bénéficiera de 500 millions d'euros de même que les internats d'excellence. Interrogée par AEF sur le pilotage du dispositif, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, indique qu'il « faut donner le pouvoir aux acteurs dans le cadre d'une contractualisation ». Elle précise que les fonds seront affectés « aux structures de coopération juridiquement solides, après une sélection rigoureuse. » « Il n'y aura pas un milliard d'euros pour une structure à gouvernance faible », ajoute-t-elle. Elle précise par ailleurs que dans ce nouveau contexte, elle a demandé à Philippe Aghion d'accélérer la remise de son rapport (AEF n°288263).