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Le syndicat de généralistes MG-France appelle les parlementaires à se prononcer à l'occasion de l'examen du PLFSS 2011 en faveur du fléchage d'une partie de la progression de l'Ondam sur la médecine générale, « et pas que sous forme d'honoraires ». « Certains disent qu'il n'y a pas d'argent. Ce n'est pas vrai. Les dépenses progressent chaque année de 4,5 milliards d'euros, on peut très bien flécher un milliard sur les soins de premier recours », déclare le docteur Claude Leicher, président de MG France qui présente, jeudi 9 septembre 2010, le programme électoral du syndicat lors d'une conférence de presse. MG France, qui tire une nouvelle fois le signal d'alarme sur la situation de la spécialité de médecine générale et les conditions dégradées d'exercice des médecins installés, se prononce pour la coexistence d'un « contrat conventionnel classique, avec plus de contenu de santé publique » et d'un « espace de liberté au niveau territorial » pour « organiser un système cohérent » à travers une « contractualisation territoriale que chaque équipe de médecins généralistes doit impulser à son niveau. »
« Nettoyer la loi Bachelot » et « sauver l'exercice médical et la convention » : c'est le programme de la CSMF en vue des prochaines élections aux URPS, qui se déroulent du 22 au 29 septembre, et du PLFSS 2011, dont les grandes orientations seront arrêtées le 29 septembre, avant qu'il ne soit examiné du 19 au 23 octobre à l'Assemblée nationale et du 8 au 13 novembre au Sénat. À cette occasion, la CSMF entend « vérifier si le gouvernement a réellement l'intention de faire un geste en direction des médecins libéraux ou si, comme d'habitude, il ne s'agit d'incantations médiatiques ». Michel Chassang a rapporté des propos tenus par le président de la République Nicolas Sarkozy lorsqu'il a rencontré la CSMF le 11 mai dernier : il aurait « trois priorités : les médecins, les agriculteurs et la sécurité ». Mais, après sa rencontre, mardi 7 septembre, avec la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, le président du syndicat, Michel Chassang estime qu' « à tous les échelons de l'État, on attend aujourd'hui de voir le résultat des élections [aux URPS] et le signal donné par les médecins ».
« Ce que l'on oublie souvent, ou ce que l'on ne sait pas, c'est que le médecin généraliste, c'est le premier recours en gynécologie, en pédiatrie ou en psychiatrie. Notre spécialité à nous, c'est l'individu dans sa globalité, son environnement et son vécu » : c'est l'un des messages du film « Générations généralistes » réalisé par MG France et diffusé sur son site internet, jeudi 2 septembre 2010. Le syndicat de médecins généralistes entend ainsi promouvoir une « vision positive, moderne » de la médecine généraliste, explique son secrétaire général, Vincent Rebeillé-Borgella, sans cependant nier les charges et les contraintes qui pèsent sur elle : sa faible rémunération par rapport à d'autres spécialités médicales, le développement des tâches administratives, la non rémunération de tâches de coordination, le faible nombre de stages en médecine générale réalisés par les internes, etc. « Si rien n'est fait dans moins de quinze ans, moins d'un médecin sur deux sera encore en activité », conclut le film. Dans le cadre de la campagne des élections aux URPS qui se tiennent le 29 septembre, MG France réclame donc « des mesures concrètes pour ne pas en arriver à la désertification médicale de la France ».