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Il y a des succès encombrants. Il en va ainsi de la réussite des syndicats qui sont parvenus à mobiliser le 7 septembre 2010 à Paris comme en province. Que n'aurait-on dit, en effet, s'ils n'avaient pas atteints leurs objectifs ? Il reste que pour le mouvement syndical, le problème reste entier. Non seulement il se heurte à un pouvoir politique qui ne veut ni ne peut reculer, mais les syndicats savent aussi très bien que sur la seule question des retraites, le front commun de gauche qui s'est constitué et qui a jusqu'ici résisté est extrêmement fragile. Enfin, ils ne peuvent ignorer que l'épreuve de force qu'ils ont engagée comporte un danger de radicalisation. Radicalisation qu'ils auraient du mal à contrôler sur leur gauche si le conflit s'envenime. Mais radicalisation aussi sur leur droite où le discours « anti-syndical » s'est singulièrement musclé ces dernières semaines, le gouvernement paraissant parfois débordé par sa majorité, notamment au Parlement.