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« En 2009, la 'dépense intérieure d'éducation' s'élevait à 10 200 euros par étudiant d'université, contre 8 548 euros en 2006, soit une augmentation de 19 % entre 2006 et 2009. Ce chiffre témoigne de l'effort de l'État en matière de dépense par étudiant. En CPGE, cette DIE était de 14 853 euros en 2009 contre environ 14 500 euros en 2006, soit une diminution de 1,5 % en 3 ans. Nous comblons donc aujourd'hui le retard de la dépense en faveur de l'université. » C'est ce qu'indique Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à l'occasion d'un point sur la rentrée universitaire, lundi 13 septembre 2010 (AEF n°260758 et n°260757). « Les chiffres 2010 seront évidemment plus favorables », assure-t-elle encore. La « dépense intérieure d'éducation » retrace la dépense effectivement réalisée au travers des comptes des établissements, sur la base de l'ensemble des financements reçus, explique la ministre, qui affirme que seul cet indicateur sera désormais utilisé pour calculer la dépense par étudiant, et ce afin « d'éviter les polémiques chaque année ». La ministre ajoute que des chiffres fiabilisés seront diffusés lors de la présentation du PLF 2011 fin septembre.
« L'enjeu, aujourd'hui, c'est de s'appuyer sur toutes les initiatives intéressantes pour bâtir un référentiel de formation pour le premier cycle universitaire, qui permettra d'harmoniser les pratiques et de garantir à chaque étudiant la même qualité de suivi, d'accompagnement et de formation dans chaque discipline et dans chaque université. J'ai donc décidé d'ouvrir cette année la réflexion sur la définition de ces référentiels de formation. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de sa conférence de presse de rentrée, lundi 13 septembre 2010 (AEF n°260758).
« Désormais l'ensemble de nos étudiants, de nos professeurs, de nos chercheurs peuvent se tourner vers leur université avec fierté : la fierté d'appartenir à une communauté de la connaissance, ouverte sur le monde et inscrite au cœur de notre projet de société », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 13 septembre 2010, lors de sa conférence de presse de rentrée. Elle affirme qu' « une nouvelle université est en train de voir le jour, une université offensive » qui est « en première ligne pour relever les défis de la recherche, mais aussi de la transmission du savoir ; en première ligne pour relever le pari de la réussite et de l'insertion professionnelle des étudiants, de tous les étudiants. » Elle souhaite placer sa « 4e rentrée universitaire, (…) sous le signe de la réussite étudiante » et elle assure que les réformes menées « depuis plus de trois ans dans l'université française répondent à une exigence cardinale : garantir le droit aux études à tous ceux qui en ont le projet et les capacités ».
« Le président de la République nous l'a dit : les universités restent une priorité du gouvernement, et nous ne sommes pas dans une logique de baisse du budget pour l'année prochaine », indique Lionel Collet, président de la CPU, mercredi 8 septembre 2010, à l'issue de la troisième rencontre de Nicolas Sarkozy avec 13 présidents d'universités autonomes. « Nous lui avons fait part de nos interrogations sur le budget de l'université, et sur l'importance qu'il y a à maintenir l'effort entamé pour rattraper le différentiel entre la France et les autres pays d'Europe (AEF n°261017). Nous avons également évoqué le grand emprunt, à propos duquel le président a réaffirmé que les universités devaient être au centre du dispositif, et nous avons parlé des relations entre les universités et les grands organismes de recherche », rapporte Lionel Collet. Une quatrième rencontre de ce type devrait avoir lieu à l'Élysée avant la fin de l'année.
« 72 % des bacheliers sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur pour la rentrée prochaine via le site admission post-bac », indique le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce mercredi 28 juillet 2010 (AEF n°265348 ). La répartition par filières est la suivante : 46,48 % d'inscrits en licence, 26,43 % en BTS, BTSA ou DTS, 12,94 % en DUT, 9,51 % en CPGE et CPES, 1,84 % en formations d'ingénieurs, 0,60 % en écoles d'architecture, et 2,2 % dans d'autres formations.
« L'enseignement supérieur et la recherche restent une priorité et seront exonérés de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite mais la progression des crédits sera nettement ralentie par rapport aux années précédentes. » C'est ce qu'annonce François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, lors de la présentation des orientations des finances publiques pour 2011-2013 aux députés, mardi 6 juillet 2010. Un document ministériel « tiré à part » destiné aux parlementaires indique que la Mires (mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur ») « reste la première priorité du gouvernement. Les crédits progressent en effet de 0,59 milliard d'euros entre 2010 et 2013 (23,64 milliards d'euros en LFI 2010, 23,83 milliards d'euros en 2011, 24,04 milliards d'euros en 2012 et 24,23 milliards d'euros en 2013). » Il rappelle aussi que la Mires « est la première mission bénéficiaire des investissements d'avenir, pour un montant total de crédits de 21,9 milliards d'euros ».
En 2010, 653 000 candidats ont formulé au moins un voeu d'orientation sur le portail admission post-bac, 28 % d'entre eux se portant sur l'université, selon les chiffres mis en ligne sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le 23 juin 2010. Avec 45 828 lycéens ayant choisi le domaine droit-économie-gestion (+7,6 % par rapport à 2009), cette filière reste la plus prisée des candidats à l'université, devant la première année santé (39 109 lycéens, +6,28 %). Viennent ensuite arts-lettres-langues (36 366 candidats, +14 %), les SHS (28 923 candidats, +16,9 %), sciences et technologie (20 588, +21,4 %) et les Staps (12 172, +34,5 %). Ce sont les BTS et BTSA qui concentrent le maximum de candidatures au total, soit 223 780. Les DUT en attirent 118 968, et les CPGE 57 359, seule filière en baisse par rapport à 2009 (-5 %). En moyenne, un étudiant formule 5,7 voeux.