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« En 2006, 20 % des ménages de France métropolitaine signalaient des signes d'humidité dans leur logement. » C'est ce qu'indique une étude du CGDD (Commissariat général au développement durable) publiée sur le site du Meeddm (ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer) vendredi 10 septembre 2010 (1). Cette proportion est en baisse par rapport à la dernière enquête, datant de 2002, où 23,9 % des ménages étaient touchés. « Ce repli, qui concerne tous les types d'habitation, résulte de l'amélioration de la qualité des logements existants, de la construction neuve qui mécaniquement diminue la part des logements anciens et/ou vétustes, et d'une météo plus favorable lors de l'enquête de 2006 », souligne le CGDD. Pour autant, « l'humidité reste, de loin, le problème de qualité de l'habitat le plus fréquent », loin devant les problèmes d'infiltration d'eau (13 % des logements), ou d'évacuation des toilettes (5 % des logements) selon les chiffres de 2006.
La proportion de logements locatifs sociaux et des collectivités dans l'ensemble des résidences principales en France est passée de 16,5 % en 1999 à 15,7 % en 2009, soit une baisse, entamée en 2003, de 4,8 %. C'est ce que montrent notamment trois études sur le parc de logements français en 2009 réalisées par le CGDD (Commissariat général au développement durable) et mises en ligne sur le site du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, le 3 août 2010 (1). Sur la même période, la part du locatif privé dans l'ensemble des résidences principales est en légère hausse (+ 0,8 %) se situant à 24,4 % en 2009. Et « 57,9 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale en 2009, un chiffre en augmentation continue au cours des dix dernières années », ajoute le CGDD.
« Jamais les Français n'ont ressenti autant de difficultés liées au logement », estiment Régis Bigot et Sandra Hoibian, auteurs d'une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), publiée mardi 23 février 2010, qui montre que « la crise du logement entretient le sentiment de déclassement social ». En quinze ans, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 contre seulement 1,6 pour les revenus. « Les loyers ayant eux aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l'ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s'est fortement accentué. » Les auteurs constatent ainsi que « voir s'éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l'impression d'y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l'échelle sociale ».
Mettre en place un plan national de lutte contre la précarité énergétique qui, sur dix ans, viserait en priorité les 425 000 ménages les plus exposés, pour un coût total estimé à 3,97 milliards dont 1,7 milliard pour l'État. C'est ce que préconise un rapport remis officiellement le 6 janvier 2010 à Valérie Létard, secrétaire d'État au Développement durable et Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme. Il est issu des travaux d'un groupe de travail sur la précarité énergétique présidé par Philippe Pelletier, président du comité stratégique du Plan Bâtiment Grenelle, et a été rédigé par Alain de Quero, directeur de l'action territoriale de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) et Bertrand Lapostolet, chargé de mission à la Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés. La liste des neuf propositions a été établie à partir des 80 contributions rédigées par les participants au groupe de travail, à savoir des fournisseurs d'énergie, des financeurs, des élus ainsi que des acteurs de la solidarité, du logement et de la maîtrise de l'énergie.