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Le « plan stratégique de maintien de l'emploi 2015 », proposé par la direction de Continental Automotive France, est approuvé par 52 % des 2 500 salariés des sites de Toulouse, Boussens (Haute-Garonne) et Foix (Ariège) ayant participé à la consultation lancée lundi 13 septembre 2010, indique le groupe dans un communiqué du même jour. Le taux de participation s'élève à 83 %, malgré l'appel au boycott lancé par la CGT et la CFDT, syndicats représentant 60 % des salariés. « Ce plan garantit le maintien des 2 500 emplois sur les trois sites de Midi-Pyrénées en contrepartie d'une réduction du coût du travail de 8 %, sans baisse de salaire net », rappelle la direction de l'équipementier spécialisé dans l'électronique automobile.
Continental Automotive, équipementier spécialisé dans l'électronique automobile, lance une réflexion, avec les représentants du personnel et l'ensemble des collaborateurs, sur l'ensemble de ses sites (Toulouse, Foix, Boussens et Rambouillet) en vue de « s'accorder d'ici à la fin de l'été, sur une série de mesures permettant de réduire de 8 % le coût du travail tout en protégeant le pouvoir d'achat de ses employés », indique un communiqué de presse de la direction du site midi-pyrénéen, mardi 6 juillet 2010. La direction assure que « la réduction du coût du travail garantirait un maintien total de l'emploi jusqu'en 2015 sur les sites de Foix, Toulouse et Boussens ». De leur côté, la CGT et la CFDT, qui représentent 70 % des 2 500 salariés, dénoncent un « chantage à l'emploi envers les salariés et collectivités » et un « dumping social à l'échelle du groupe ». 500 à 600 salariés se sont rassemblés en assemblée générale à Toulouse mardi 6 juillet 2010. Des délégations de salariés des sites de Foix et Boussens étaient également présentes.
« Le nouveau projet d'organisation du travail à Continental Sarreguemines (1 260 salariés), qui vise à ce que chaque salarié travaille 121 heures de plus par an pour le même salaire brut à compter de janvier 2011, a été entériné le 26 mai 2010 par un accord signé par quatre syndicats sur cinq (CFDT, CFTC, CFE-CGC et CGT) », indique, le 10 juin 2010, à l'AEF Thierry Thomas, DRH de l'entreprise mosellane de pneumatiques. Des négociations avaient été entamées il y a huit mois, dans le but de résorber l'écart de compétitivité avec les autres usines allemandes du groupe. Cet accord, baptisé « Cap 2014 », a été ratifié par 59,62 % des salariés du site, lors d'un référendum organisé du 16 au 18 mai derniers (93,3 % de participation), « une condition sine qua non posée par les organisations syndicales avant de signer », ajoute le DRH. Les nouveaux aménagements prévus permettraient d'économiser 4 millions d'euros annuels.
Un projet d'accord de méthode sur la fermeture de l'usine Continental de Clairoix (Oise) a été soumis au CCE (comité central d'entreprise), mercredi 17 juin 2009, à Paris. Il a été approuvé par les représentants CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO, lors de la réunion du comité d'entreprise, jeudi 18 juin 2009. Cet accord fait suite à la signature d'un pré-accord, le 6 juin 2009. Il prévoit notamment l'octroi d'une indemnité supplémentaire de 50 000 euros pour tous les salariés licenciés, ainsi qu'un budget spécifique de 2,7 millions d'euros pour des meures d'âge concernant les salariés de 54 ans et plus. Les salariés pourront également bénéficier d'un congé de mobilité jusqu'au 31 décembre 2011 dont les modalités seront négociées dans un accord de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Le site Continental de Clairoix emploie 1 120 personnes. La production doit s'arrêter totalement en mars 2010.
La direction de Continental Sarreguemines (fabricant de pneumatiques) s'est engagée à "ouvrir des négociations sur la pénibilité au travail" et à "permettre aux salariés de plus de 55 ans de rester aux 35 heures", indiquent les représentants de l'intersyndicale CFTC, CFDT, CGT, qui ont signé, le 21 décembre 2007, un accord avalisant le retour à la semaine de 40 heures sur le site. Ce document a été signé également par la CFE-CGC, mais pas par FO. À la mi-décembre, 1 164 salariés de l'usine (sur 1 300) s'étaient prononcés à 74,43% pour le "projet d'économie et de réorganisation du temps de travail" présenté par leur direction, qui prévoit la création de sept journées de travail supplémentaires à un taux horaire majoré de 25% ou 100%.