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« Dans les rapprochements entre institutions en sciences de gestion, trois principaux facteurs organisationnels d'échec ont été observés : l'absence de champion clair pour mener le processus, l'impulsion par des tiers qui ne se dotent pas de vision, ou encore l'absence de prise en compte des acteurs de terrain », indiquent les premiers résultats d'une étude de la Fnege, communiqués début septembre 2010 par Benoît Demil, professeur à l'IAE de Lille, à l'occasion du 20e congrès national des IAE à Strasbourg (AEF n°261385). Grâce à cette étude, qui devrait être publiée en décembre et à laquelle 37 établissements ont répondu (écoles de management et IAE/universités), la Fnege compte tracer un état des lieux et définir les processus en cours en termes de « rapprochements stratégiques ». Ces mouvements font partie des perspectives d'avenir envisagés par une centaine de responsables d'IAE, à l'occasion d'une table-ronde consacrée au thème « ruptures dans l'enseignement supérieur en gestion : quelles opportunités pour les IAE ? ».
« Le réseau des IAE souhaite profiter des actions entreprises dans le cadre du grand emprunt pour que soient favorisés les regroupements utiles entre établissements et filières d'enseignement supérieur en gestion, en vue de renforcer les écoles de management universitaires à partir des IAE », indique Pierre Louart, président du réseau des IAE, qui fédère 31 instituts sur le territoire, jeudi 18 mars 2010. Pour lui, « répertoriée dans trop de filières et de disciplines, l'offre de formation en management au sein de l'université française est victime d'une certaine dispersion ». Il demande donc au gouvernement « d'aider à la réorganisation locale des forces de gestion en offrant, dans leurs projets structurants, des espaces qui facilitent leurs regroupements ou de meilleures coopérations ».