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« Les pôles de compétitivité ne continueront à exister que si les grandes entreprises s'impliquent dans leur gouvernance », déclare à AEF Jean-Luc Beylat, président des Bell Labs France d'Alcatel-Lucent et vice-président en charge de la stratégie et de l'international du pôle de compétitivité Systematic, lors de l'université d'été du Medef, organisée du 1er au 3 septembre 2010 sur le campus d'HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines). Jean-Luc Beylat confirme qu'Alcatel-Lucent et Systematic seront des acteurs importants du grand emprunt et indique que les pôles de compétitivité sont « déjà positionnés sur des projets d'IRT (Institut de recherche technologique) dans le cadre des investissements d'avenir du grand emprunt ». « Il y a des eu les pôles, il y aura les IRT, c'est l'étape suivante », observe le président des Bell Labs France. Enfin, Jean-Luc Beylat signale que « le crédit impôt recherche donne de la flexibilité à la gestion de la recherche française » et que ce serait « une profonde erreur de vouloir le modifier ».
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « se félicite de la décision de Google d'ouvrir un centre de recherche et développement à Paris, dans le cadre de son plan d'investissement en France », indique un communiqué du ministère diffusé vendredi 10 septembre 2010. Le 9 septembre 2010, Éric Schmidt, PDG de l'entreprise américaine, était reçu par le président de la République Nicolas Sarkozy et lui annonçait l'intention de Google d'investir en France, à la fois pour y implanter un nouveau centre de R&D, mais aussi pour y soutenir l'université, la recherche et les start-up (AEF n°260914).
« Malgré la crise, l'effort de recherche a été maintenu depuis 2008 », notent les trois rapporteurs de la mission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale, Alain Claeys (SRC, Vienne), Jean-Pierre Gorges (UMP, Eure-et-Loir) et Pierre Lasbordes (UMP, Essonne) dans leur rapport sur le crédit d'impôt recherche adopté à l'unanimité par la commission des finances et rendu public mercredi 30 juin 2010 (AEF n°265062). Ils précisent toutefois que « les objectifs du traité de Lisbonne (qui fixe la dépense intérieure de recherche à 3 % du PIB) n'ont pas été atteints » et que le bilan est par conséquent « nuancé selon l'objectif poursuivi ». « Nous n'avons pas voulu toucher à l'architecture du CIR, nous avons simplement essayé de chercher les dysfonctionnements », précise Alain Claeys.
« Améliorer l'efficacité de la dépense en faveur des PME », « limiter les effets d'aubaine et les stratégies d'optimisation fiscale injustifiées » et « mieux sécuriser le dispositif pour les PME et mieux le contrôler » : voici les trois grands axes des neuf propositions « prioritaires » formulées par la Mec (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale, dans un rapport adopté à l'unanimité par la commission des finances, mercredi 30 juin 2010. Co-présidée par les députés David Habib (SRC, Pyrénées-Atlantiques) et Olivier Carré (UMP, Loiret), la mission d'évaluation et de contrôle a procédé à une évaluation du crédit impôt recherche et notamment de sa réforme de 2008 entre février et juin 2010. Les trois rapporteurs de ces travaux sont Alain Claeys (SRC, Vienne), Jean-Pierre Gorges (UMP, Eure-et-Loir) et Pierre Lasbordes (UMP, Essonne). Ces propositions seront transmises au Premier ministre, qui doit y répondre dans un délai de deux mois.
Le comité Richelieu estime que « l'intégration globalement satisfaisante des PME aux pôles de compétitivité en 2008 s'est poursuivie en 2009 » et souligne « qu'un renforcement du poids des PME dans la gouvernance des pôles de compétitivité s'avère indispensable, afin que les grands groupes considèrent les PME comme des partenaires et non comme des sous-traitants ». Ce sont les conclusions d'une synthèse intitulée « export et pôles de compétitivité » publiée le 16 juin 2010 et réalisée sur la base des retours des membres de la commission export du comité Richelieu à la demande d'Olivier Dassault, rapporteur spécial de la commission des finances de l'Assemblée Nationale. Créé en 1989, le comité Richelieu est une organisation composée de 293 PME innovantes adhérentes et 3 656 PME associées, regroupant près de 100 000 collaborateurs.
« Nous voulons aider les PME à lever des fonds et à se développer de manière très rapide et énergique », indique Jean-Noël de Galzain, vice-président en charge du financement du pôle de compétitivité francilien System@tic, lors de la 4e édition de l'opération « Coup de poing ISF », organisée mardi 30 mars 2010 à Paris. Cet événement s'inscrit dans l'un des programmes du pôle, « ambition PME », dont l'objectif consiste à renforcer la compétitivité des PME en Île-de-France. Ce plan d'action est animé et copiloté par Opticsvalley et le RCII (Réseau des chambres de commerce et d'industrie) de Paris Île-de-France, avec le soutien de la DRTEFP (Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle) et du Feder (Fonds européen de développement régional). « Coup de poing ISF » permet à une dizaine de PME, préalablement sélectionnées et labellisées par le pôle, de présenter leurs projets à des investisseurs individuels, des business angels ou des sociétés holdings.
« Le système des pôles de compétitivité est sain, il ne faut pas chercher à le formater », indique Matthieu Louvot, conseiller technique de Nicolas Sarkozy pour l'industrie, l'énergie et les transports. Il s'exprime devant une quinzaine de responsables de la recherche d'entreprises, directeurs et présidents de pôles de compétitivité (1), réunis par AEF lors de la première édition de son Club « recherche et innovation », vendredi 12 mars 2010. Revenant sur la politique du gouvernement concernant les pôles de compétitivité, Matthieu Louvot affirme que « les résultats de l'évaluation des pôles seront rendus publics dans quelques semaines, vraisemblablement courant avril et il y aura des délabellisations et des nouvelles labellisations de pôles. » « Nous allons continuer à évaluer les pôles tous les trois ans, c'est très sain », ajoute-t-il estimant par ailleurs que « dans chaque filière, cinq ou six pôles de compétitivité devraient travailler ensemble ». Bernard Belloc, conseiller du président de la République pour l'enseignement supérieur et la recherche, participe également à la rencontre qui aborde par ailleurs le crédit d'impôt recherche et la place des doctorants en entreprise (AEF n°272716 et n°272713).