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« Je vais sans doute annoncer, dans les prochaines semaines, la création d'une organisation professionnelle. J'ai cherché à voir s'il était possible de construire quelque chose avec les organisations existantes. Mais je suis affligé de l'état de la profession dans ce pays », déclare Jean-Michel Houry, P-DG de l'entreprise de surveillance humaine Neo sécurité, dans un entretien à AEF Sécurité globale. Le dirigeant envisage d'instaurer une fédération d'entreprises de toutes tailles afin de militer pour l'instauration d'une garantie financière pour les entreprises de sécurité privée, l'affirmation de la responsabilité pénale des donneurs d'ordre ou encore l'instauration d'une « contribution de 1 à 1,5 euros par heure de sécurité facturée pour financer le futur Conseil national des activités privées de sécurité ainsi que la rénovation du secteur de la sécurité privée ». Jean-Michel Houry présente également, dans cet entretien, le groupe Neo sécurité. Créée il y un an et demi, après le rachat des activités françaises de surveillance humaine de l'entreprise britannique G4S, il compte près de 8 000 salariés et réalise un chiffre d'affaires d'environ 300 millions d'euros.
La reprise de l'entreprise de surveillance humaine Vigimark sécurité par le groupe Neo Security, validée par le tribunal de commerce de Créteil mercredi 7 juillet 2010, conduira à près de 200 licenciements ou départs volontaires, apprend AEF Sécurité globale de sources syndicales à l'issue d'un comité d'entreprise central et d'un comité d'établissement, qui ont eu lieu respectivement mardi 27 et mercredi 29 juillet 2010. « Les lettres de licenciement sont envoyées à partir de ce jeudi 29 juillet 2010 aux employés concernés », explique Steve Bringart, délégué syndical central de Vigimark sécurité pour la CFDT. Ces licenciements concernent les agents de sécurité comme les personnels administratifs.
Un rapport de l'IGA remis au ministère de l'Intérieur le lundi 7 juin 2010 émet 40 recommandations pour réglementer le domaine de la sécurité privée (AEF Sécurité globale n°266873). Révélé par AEF Sécurité globale, le document prône notamment la création d'un « Conseil national des activités privées de sécurité ». La présence, au sein de ce conseil, de représentants de secteurs de la sécurité proches de ceux visés par la loi du 12 juillet 1983 sur la sécurité privée semble poser problème aux principaux acteurs de ce secteur, interrogés par AEF Sécurité globale (1). En effet, seules les entreprises « couvertes » par la loi de 1983 seraient mises à contribution pour financer le Cnaps. Plusieurs voix demandent donc au ministère de ne pas suivre cette recommandation en l'état. Le principe de financement du Cnaps, à savoir une contribution de chaque entreprise de sécurité en fonction de son chiffre d'affaires, crispe également certains dirigeants. Ces derniers, tout comme les employés et clients d'entreprises de sécurité privée, saluent malgré tout de manière unanime la création d'un organe de régulation des entreprises de sécurité privée.
« Neo Security a été sélectionnée par la DCNS pour garantir la protection des biens et des personnes sur l'ensemble de ses centres », annonce l'entreprise de surveillance humaine Neo Security au lendemain de la signature du contrat, lundi 7 juin 2010. Déjà liée à DCNS pour la protection de quatre sites, Neo Security assure, à partir du lundi 14 juin 2010, la sécurisation de l'ensemble des douze implantations françaises du constructeur naval de défense.