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« Les policiers et les gendarmes effectuent un travail formidable, courageux, multipliant sans cesse les interpellations de délinquants et de criminels. Mais tout ne s'arrête pas avec l'interpellation. Encore faut-il que les délinquants et les criminels arrêtés et punis purgent leur peine jusqu'au bout. Or trop souvent la chaîne de sécurité s'interrompt brusquement après l'interpellation », indique le ministre de l'Intérieur dans une interview à paraître dans le « Figaro Magazine », samedi 18 septembre 2010. Pour le ministre, « seul un traitement global de la délinquance, qui va de l'interpellation jusqu'à l'incarcération, nous permettra de mettre hors d'état de nuire les criminels. Police, justice, dans la chaîne pénale, chacun doit tenir son rôle ».
La séance de nuit de la session extraordinaire du Sénat consacrée à la Loppsi a été marquée par l'adoption, après modification, des amendements du gouvernement qui avaient reçu un avis défavorable de la commission des lois, jeudi 9 septembre 2010 (AEF Sécurité globale n°261069). Ainsi l'article sur les peines planchers, celui sur les peines incompressibles pour les meurtres de dépositaires de l'autorité publique et celui sur les mineurs délinquants ont fait l'objet de sous-amendements avant d'être adoptés. La commission des lois, qui s'est réunie avant la reprise des débats à 21h30 (AEF Sécurité globale n°260901), avait pourtant émis des avis défavorables sur ces trois nouveaux textes. À la levée des débats, à 23h45, les sénateurs avaient achevé l'examen du chapitre V, consacré au « renforcement de la lutte contre la criminalité et à l'efficacité des moyens de répression ».
« On avait annoncé à l'automne dernier l'expression d'un malaise violent au sein de la police. Il y a eu des élections professionnelles. Où est le big-bang ? Si le malaise avait été aussi vif, j'imagine que cela se serait retrouvé dans les élections », affirme le ministre de l'Intérieur dans une interview au « Monde » daté des 22 et 23 août 2010. Brice Hortefeux affirme qu'il y a « aujourd'hui plus de policiers et gendarmes que lorsque la gauche était au pouvoir. On comptait 143 258 policiers en 2001, aujourd'hui ils sont 145 100 ». En 2011, « compte tenu des recrutements effectués cette année et notamment des 1 500 adjoints de sécurité supplémentaires, il y aura certes une diminution de 712 postes dans la police et 96 dans la gendarmerie », mais il s'agit d'une « évolution modeste : en 2011, nous atteindrons donc 99,5 % des effectifs d'aujourd'hui », précise-t-il.
« Se doter d'un Gir (groupement d'intervention régional), c'est s'attaquer à toutes les formes d'expression de l'économie souterraine, c'est ne négliger aucune parcelle, aucun recoin de la délinquance, c'est s'attaquer à toutes les sources du mal », affirme le ministre de l'Intérieur, venu à Grenoble pour la troisième fois en moins de trois semaines pour l'installation d'un Gir départemental, jeudi 5 août 2010 (AEF Sécurité globale n°262912). Brice Hortefeux précise que le Gir est « l'outil adapté à la délinquance grenobloise », car il y a « historiquement, dans certaines cités sensibles de l'agglomération grenobloise, une importante économie souterraine basée principalement sur le trafic de stupéfiants et les braquages à l'aide d'armes réelles, parfois même d'armes de guerre ». Le Gir de Grenoble, dirigé par le commandant de police Denis Dubuis, regroupera en permanence deux policiers et deux gendarmes, un inspecteur des impôts, un agent de l'Urssaf et un fonctionnaire de la caisse primaire d'assurance maladie. Un policier de la Paf (police aux frontières), un douanier et un agent de la caisse d'allocations familiales « viendront leur prêter main forte », ajoute le ministre.
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