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Les entreprises signataires de la Charte de la diversité engagent une formalisation des recrutements et de l'évaluation des salariés, et témoignent d'une « volonté de changement au plus haut niveau ». Mais « des approches trop généralistes qui ne prennent pas en compte les spécificités de chaque population » et le manque d'évaluation des actions nuisent à leurs progrès. Tels sont les principaux enseignements d'une enquête réalisée pendant l'été 2010 par le cabinet Inergie pour le secrétariat général de la charte de la diversité et IMS-Entreprendre pour la cité, et publiée vendredi 17 septembre 2010 à l'occasion du lancement, mardi 21 septembre, du troisième tour de France de la charte de la diversité.
« En 2009, l'emploi reste le domaine de la vie sociale dans lequel le plus grand nombre de cas de discrimination ont été rapportés. » C'est ce que souligne le rapport annuel 2010 de la FRA (Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne). En effet, en 2008, le Parlement européen a demandé à l'agence de rédiger un rapport sur les questions relatives aux minorités, en incluant la problématique des minorités nationales, qui subissent la discrimination ethnique et raciale. Ce rapport a été finalisé en mai 2010 et présenté à la Libe (Commission des libertés civiles, justice et des affaires intérieures) du Parlement européen en juin 2010. Ce document met en avant les différentes approches des pays européens en ce qui concerne l'évaluation de la discrimination à l'embauche.
Neuf entreprises de médias audiovisuels doivent signer la charte de la diversité, mercredi 7 juillet 2010, dans les locaux du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), en présence d'Éric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, et de Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances. Il s'agit d'Arte France, Europe 1 et Europe News, le groupe RTL, Vivre FM, BFM TV, Radio LG, le groupement de radio locales associatives GIP EPRA, ITFA, Gulli, Beur FM, Direct 8, Endemol France, et IDF1-Ensemble TV, selon le cabinet d'Éric Besson.
« Des études statistiques de dimension nationale montrent que les immigrés et les fils ou filles d'immigrés connaissent, selon leur origine, un risque de chômage de 20 % à 50 % plus élevé que le reste de la population, toutes choses égales par ailleurs », indique une étude de l'Ined (Institut national de la statistique et des études économiques) sur « Les discriminations : une question de minorités visibles » (« Population et sociétés », n° 466), rendue publique mardi 30 mars 2010. Cette étude est issue de l'enquête TeO (Trajectoires et Origines), menée en 2008.
Un candidat au patronyme sénégalais « chrétien » a plus de chances d'être contacté par un recruteur qu'un candidat au patronyme sénégalais « musulman » : c'est ce que révèle un testing réalisé en 2009 par ISM Corum, association lyonnaise qui accompagne notamment des politiques d'égalité et de non discrimination à l'embauche. Cette opération a été menée dans le cadre d'un projet de recherche dirigé par David Laitin, professeur de sciences politiques à l'université de Stanford (États-Unis). Les résultats du testing ont été présentés à l'occasion de la conférence inaugurale de la chaire « Égalité, Inégalités et Discriminations » créée par l'université Lumière Lyon-II et ISM Corum, mercredi 24 mars 2010.
« Proposer une méthode de mesure de la diversité des origines qui réunisse un large accord et permette de suivre les progrès de la lutte contre les discriminations, sans privilégier la lecture ethno-raciale. » Tel est l'objectif du rapport remis par le Comedd (Comité pour la mesure et l'évaluation de la diversité et des discriminations), présidé par François Héran, ancien directeur de l'Ined (Institut national des études démographiques), à Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, vendredi 5 février 2010. Le rapport intitulé : « Inégalités et discriminations. Pour un usage critique et responsable de l'outil statistique », qui compte 43 recommandations, s'attache à étudier l'ensemble des méthodes utilisées pour décrire les origines des personnes, puis à regarder le cadre juridique et propose des pistes de réflexion. L'une de ses recommandations est de rendre obligatoire dans les entreprises la remise annuelle d'un rapport de situation comparée sur la ur la mesure des différences de traitement selon les origines, à l'instar de celui sur l'égalité professionnelle.
La proportion de salariés du secteur privé ayant eu le sentiment d'être victimes de discrimination est de 36 % (contre 28 % en mars 2009 et 25 % en janvier 2008) et de 26 % pour les agents de la fonction publique (contre 22 % en mars 2009), selon les résultats d'un sondage de l'institut CSA mené en janvier 2010 auprès de 1 007 personnes. Louis Schweitzer, président de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), et Jean-François Trogrlic, directeur du bureau de l'OIT en France, ont présenté, jeudi 28 janvier 2010, les résultats de ce sondage commandé conjointement par les deux institutions sur la perception des discriminations au travail des salariés du privé et des agents de la fonction publique. A cette occasion, la Halde a publié pour la quatrième année consécutive son guide intitulé : « Des pratiques pour l'égalité des chances : que répondent les entreprises à la Halde ».