En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Quand il y a un pépin, nous obtenons des renforts qui ne venaient pas auparavant », assure Christian Lambert, préfet de Seine-Saint-Denis depuis avril 2010. Un an après la mise en place de la police d'agglomération qu'il a pilotée en tant que directeur de cabinet du préfet de police, il tire le bilan de cette réforme vue depuis son nouveau poste. Dans un entretien à AEF Sécurité globale, il estime qu' « à partir de maintenant il s'agit de prendre la burette d'huile : nous sommes dans les réglages » du Gand Paris de la sécurité. Interrogé sur les effectifs policiers en Seine-Saint-Denis, le préfet reconnaît que la création de nombreux services départementaux (compagnie de sécurisation, compagnie d'intervention, unités mobiles de sécurisation) a entraîné une baisse des effectifs dans les commissariats. « Le préfet de police a décidé de remettre à niveau chaque circonscription », annonce-t-il. Par ailleurs, il déclare que la prochaine ouverture du commissariat de Clichy-sous-Bois, marquera le début de la mise en oeuvre d'une nouvelle organisation : « Clichy-sous-Bois disposera d'un organigramme type qui sera à terme, celui de tous les commissariats de l'agglomération parisienne. »
Le projet de police d'agglomération « s'est révélé être une réussite d'un point de vue opérationnel », indique la Préfecture de police, mardi 14 septembre 2010, un an jour pour jour après l'entrée en vigueur du « Grand Paris » de la sécurité. Cette réforme « a d'abord et principalement concerné l'échange d'informations opérationnelles, l'analyse des flux de délinquance dans l'espace de l'agglomération, la mutualisation des unités d'intervention et les fonctions supports », indique la PP dans un dossier de huit pages rendu public aujourd'hui. Elle annonce à cette occasion une nouvelle étape de la réforme qui « passera par la rationalisation de ses structures territoriales ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.