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Le nouveau directeur de l'EPU (école polytechnique universitaire) de l'université Claude-Bernard Lyon-I, Pascal Fournier, souhaite « donner une coloration santé » à l'ensemble de ses formations, indique-t-il à AEF. Pour « trouver sa place dans le paysage des écoles d'ingénieurs, il faut trouver des spécificités : il y a là une piste à explorer, même si elle ne sera pas exclusive », explique le nouveau directeur.
L'IAE de Lyon (université Lyon-III Jean Moulin) et l'EPU (École polytechnique universitaire) de l'université Claude-Bernard Lyon-I mettent en place un « cursus accéléré » pour les élèves de l'école d'ingénieurs dans un master en management, selon une convention signée le 28 juin 2010. La convention doit permettre à des élèves de l'EPU d'obtenir le master MAE (management et administration des entreprises), un des neuf masters de l'IAE. Ce diplôme a pour objectif d'apporter « une solide formation de généraliste en management à des étudiants non-gestionnaires », ingénieurs ou juristes par exemple, explique Jérôme Rive, directeur de l'IAE. Ce positionnement « sur le domaine de la double compétence, technique et managériale, est une réponse aux entreprises du territoire », indique pour sa part Joseph Lieto, directeur de l'EPU.
Le réseau Polytech va accueillir un treizième membre, l'École polytechnique universitaire de Claude-Bernard Lyon-I, qui sera d'abord « associée » en 2010, puis « membre » en 2011. Le dernier membre en date est l'école de Paris-XI Sud. Les présidents ou représentants des douze universités du réseau Polytech (1) ont fait un bilan de rentrée, en présence des directeurs des écoles d'ingénieurs polytechniques des universités, mercredi 14 octobre 2009. Ils rappellent que « 35 % des ingénieurs sont formés dans les écoles internes des établissements universitaires, dont près de 12 % dans le réseau Polytech ». Farid Ouabdesselam, président de l'UJF (université Joseph-Fourier Grenoble-I), estime qu'il y a parallèlement de « moins en moins d'écoles d'ingénieurs universitaires isolées » et un « renforcement du mouvement du réseau Polytech », ouvert à « toutes les universités qui souhaitent créer ou promouvoir leur école d'ingénieur ». Selon lui, d'ici cinq ans, le réseau pourrait former « près de 15% des ingénieurs ».