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« Le fonds de dotation que nous lançons aujourd'hui a pour objectif de devenir un lieu de rencontre entre les Mines de Nantes et ses partenaires industriels de longue durée. Nous avons l'ambition de lever 10 millions d'euros dans les 5 ans à venir et de constituer un réseau de 50 partenaires fondateurs. Aujourd'hui, les partenaires qui sont déjà à nos côtés se sont engagés sur 4 millions d'euros », annonce Stéphane Cassereau, directeur de l'École des mines de Nantes, mardi 21 septembre 2010. « Nous avons défini 5 axes pour ce fonds de dotation : il devra d'abord accompagner le développement de nouvelles formations et de nouvelles recherches, à travers la création de chaires par exemple. Notre objectif sur cet axe-là est de lever 7 millions d'euros. Le reste du fonds servira à accompagner le développement international de l'école (via des bourses pour étudiants, des voyages d'études, etc), à promouvoir les actions en faveur de l'égalité des chances, des projets d'étudiants en matière de développement durable et enfin, le développement économique du territoire, via un appui aux PME-PMI et la promotion des métiers industriels auprès de nos étudiants. »
Le rapprochement de Centrale Nantes, des Mines de Nantes et de l'école de management Audencia Nantes au sein d'un groupement d'intérêt économique, annoncé jeudi 21 janvier 2010 (AEF n°277464), « a pour perspective la création d'un établissement unique », indique Jean-Pierre Helfer, directeur général d'Audencia, lors d'une conférence de presse de lancement. « La première étape est celle de la signature d'une convention de partenariat à trois, qui comprend le rattachement des deux écoles qui le peuvent, Audencia et Centrale Nantes, en attendant une étape ultérieure pour l'École des mines. Un GIE est également créé pour piloter les activités communes en direction partagée, dont le président sera annoncé dans quelques mois » précisent les directeurs des trois écoles.
L'École des mines de Nantes crée avec l'université de Todaï de Tokyo son treizième double diplôme, dans le domaine du nucléaire. Le master of science de l'université de Tokyo permettra aux étudiants français des deux options nucléaires (systèmes et technologies associés aux réacteurs nucléaires, ou nucléaire : technologies, sûreté et environnement) du cursus ingénieur d'enrichir leur formation. L'École des mines de Nantes accueillera pour sa part des étudiants japonais, qui bénéficieront des équipements de son laboratoire Subatech et des enseignements de l'équipe pédagogique de l'école.
L'École des Mines de Nantes complète son système de notation classique par une nouvelle méthode d'évaluation des élèves, qui repose sur un référentiel détaillé de 40 capacités, transversales, et non disciplinaires. L'objectif est de donner aux futurs ingénieurs une meilleure visibilité de leurs compétences. Après une expérimentation en première et deuxième années, l'école envisage d'étendre le dispositif aux troisième et quatrième années (graduate school) à la rentrée prochaine.