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Avec la réforme de la 1re année de médecine, qui facilite la sélection des étudiants dès le S1 (semestre 1), « nous allons faire face à un afflux de nouveaux étudiants, avec des stratégies d'accueil à développer », indique Alain Trouillet, président de la CDUS (Conférence des doyens des UFR de sciences), dans une interview à AEF. Il faudra leur proposer à la fois « des orientations définitives (…) et des réorientations ciblées qui permettent à certains de ces étudiants de retenter leur chance au concours ». Mais les UFR scientifiques « n'ont pas vocation à accueillir tous les étudiants écartés de la PAES [première année d'études de santé] », prévient Alain Trouillet, qui est aussi directeur de l'UFR sciences et techniques à l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Il revient sur le développement des prépas intégrées dans les universités et sur la mise en place difficile des procédures d'évaluation des enseignements par les étudiants.
« Le premier objectif de la réforme est de lutter contre le gâchis humain que représente pour une majorité d'étudiants la première année d'études de santé, le taux d'échec étant de 70 % en pharmacie et de 80 % en médecine, sans possibilité de rebond », déclare Valérie Pécresse mercredi 16 juin 2010 devant les doyens des universités, lors de la présentation détaillée de la nouvelle première année commune aux études de santé. Cette PACES dite « L1 santé » - même si elle est sanctionnée par un concours et non un examen - doit entrer en vigueur en septembre 2010. En 2009-2010, 49 000 personnes se sont inscrites en PCEM 1, alors que le numerus clausus est de 9 500 places. Le numerus clausus est fixé chaque année conjointement par les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour chaque université. La loi prévoyant notamment l'intégration en 1e année de la filière pharmacie au cursus d'études de médecine, d'odontologie (dentaire) et de sage-femme, a été votée le 22 juin 2009 (AEF n°295703). « Cela doit favoriser la naissance d'une culture commune aux professionnels de santé concernés », indique la ministre. Un comité de suivi sera installé dans les prochains jours pour « assurer la synthèse des initiatives » de chaque université.
Quatorze universités de la vague D (1) - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2010-2013 - sont recensées avec au moins une mention de « STS » (sciences technologies santé) : 9 mentions sur 84 ont obtenu la note « A+ » (la meilleure parmi quatre notes possibles, « A+ », « A », « B » et « C ») et 33 ont obtenu la note « A », soit une proportion de 50 % de notes « A+ » et « A ». 33 mentions de STS ont la note « B » et 9 la note « C ». AEF a compilé les notes de mentions de licences à partir des rapports publics de l'Aeres.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.