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« Je peux vous annoncer aujourd'hui l'établissement sur le plateau de Saclay d'AgroParisTech, de l'École centrale de Paris, de l'Ensae, d'un pôle biologie-pharmacie-santé qui s'appuiera sur les équipes de la faculté de pharmacie de l'université Paris-Sud, de l'ENS Cachan, et de l'ensemble École des mines de Paris - Institut des Télécoms », annonce Nicolas Sarkozy, vendredi 24 septembre 2010, lors d'un déplacement sur le plateau de Saclay, à l'Institut supérieur d'optique ainsi que sur le chantier de Nano-Innov. « Les premiers projets vont démarrer très vite, notamment pour l'AgroParisTech, l'École centrale de Paris et l'Ensae », précise-t-il. « L'université Paris-Sud devra continuer à prendre toute la place éminente qui lui revient dans cette extraordinaire concentration d'intelligence. Nous doterons immédiatement la nouvelle fondation des mathématiques de Paris Saclay d'un capital de 40 millions d'euros », indique-t-il aussi. « Et nous allons lancer la construction de plusieurs infrastructures communes de logements et de services destinées aux étudiants. »
« S'agissant de l'Epaurif, je rappelle qu'il n'y aura pas de dévolution en Île-de-France pour l'instant. Hormis [l'université] Marne-la-Vallée, seule Paris-VI l'a demandée mais sa rénovation [campus de Jussieu], fort onéreuse, a été prise en charge entièrement par l'État, sans participation des collectivités publiques. L'Épaurif est un agrandissement de l'établissement public de Jussieu. Cette université est la moins bien placée pour critiquer la structure régionale ! Elle a été la première à tirer bénéfice de ces modalités d'intervention ! », affirme Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de son audition sur le grand emprunt par la commission de la Culture du Sénat, mardi 14 septembre 2010. Le compte-rendu a été mis en ligne sur le site du Sénat en début de semaine. Jean-Charles Pomerol s'était inquiété dans un entretien à AEF de l'articulation entre les prérogatives de cet établissement avec la dévolution du patrimoine (AEF n°261584).
Le décret relatif à l'établissement public de Paris-Saclay est publié au « Journal officiel » mercredi 4 août 2010. Ce décret a été pris en application de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (AEF n°267013), qui lui fixe comme mission « d'impulser et de coordonner le développement du pôle scientifique et technologique du plateau de Saclay, ainsi que son rayonnement international ».
La loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a été publiée au Journal officiel samedi 5 juin 2010. Adoptée dans le cadre de la procédure d'urgence le 26 mai par l'Assemblée nationale et le 27 mai par le Sénat, à l'issue d'une commission mixte paritaire, la loi était défendue par Christian Blanc, secrétaire d'État en charge du Développement de la région capitale. Le texte compte 36 articles répartis en six titres. Le cinquième est consacré aux « dispositions relatives à la création d'un pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay », dont voici le détail.
11 milliards d'euros seront attribués à l'enseignement supérieur et à la formation dans le cadre de l'emprunt national, annonce Nicolas Sarkozy lundi 14 décembre 2009. « Notre objectif est très simple, nous voulons les meilleures universités du monde », déclare le président de la République. Sur ces 11 milliards d'euros, 7,7 milliards sont attribués à 5 à 10 campus d'excellence ; 1,3 milliard sont destinés à l' « opération campus » et 1 milliard à Saclay. La formation professionnelle (apprentissage) bénéficiera de 500 millions d'euros de même que les internats d'excellence. Interrogée par AEF sur le pilotage du dispositif, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, indique qu'il « faut donner le pouvoir aux acteurs dans le cadre d'une contractualisation ». Elle précise que les fonds seront affectés « aux structures de coopération juridiquement solides, après une sélection rigoureuse. » « Il n'y aura pas un milliard d'euros pour une structure à gouvernance faible », ajoute-t-elle. Elle précise par ailleurs que dans ce nouveau contexte, elle a demandé à Philippe Aghion d'accélérer la remise de son rapport (AEF n°288263).