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« Fin des scanners corporels dans les aéroports », annonce le quotidien italien « Il Corriere della sera », dans son édition du jeudi 23 septembre 2010. « Le verdict final appartient au comité interministériel pour la sécurité du transport aérien et des des aéroports, qui se réunira mi-octobre. Il devrait être négatif », complète le journal économique « Il Sole 24 ore ». Après expérimentation de scanners à ondes millimétriques dans quatre aéroports transalpins (Rome-Fiumicino, Milan-Malpensa, Venise et Palerme), le président de l'Administration nationale de l'aviation civile, Vito Tiggio, a en effet fait savoir, lors d'une conférence de presse, que les appareils n'avaient pas donné satisfaction.
Les sénateurs ont achevé l'examen du chapitre III de la Loppsi portant sur l'utilisation des nouvelles technologies, jeudi 9 septembre 2010 après-midi. Ils ont adopté, en les amendant légèrement, les articles 18 et 18 bis portant respectivement sur la commission nationale de la vidéoprotection et sur les scanners corporels. Auparavant, les sénateurs s'étaient penchés sur le recours à la vidéoprotection (AEF Sécurité globale n°260949).
« Sans préjudice des éventuelles difficultés légales et réglementaires, cette technique prometteuse n'est pas suffisamment mature pour en permettre, en l'état, un déploiement généralisé sur nos aéroports », explique le secrétariat d'État aux Transports dans une réponse au député UMP de Côte-d'Or Bernard Depierre. Publiée au Journal officiel le 24 août 2010, elle porte sur l'utilisation des scanners corporels à ondes dites « millimétriques », alors qu'une expérimentation est en cours à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Le secrétariat d'État indique que « des actions sont donc engagées avec l'industrie pour améliorer ce type d'équipement et conduire des démonstrations en aéroports afin d'en évaluer les progrès techniques ». Néanmoins, « les premiers résultats de la démonstration du portique à ondes millimétriques montrent que l'emploi de ce type d'équipement permet d'améliorer, de façon substantielle, la détection de certaines menaces non métalliques sur les passagers », se félicite-t-il.
La Commission européenne est favorable à l'adoption d'une approche européenne commune dans le déploiement et l'utilisation de scanners de sûreté par les États membres. C'est ce qu'elle indique dans une communication publiée mardi 15 juin 2010. Elle pourrait donc soumettre des propositions visant à établir un cadre juridique européen pour l'utilisation des scanners de sûreté dans les aéroports de l'UE, après la transmission de cette communication au Parlement et au Conseil. « À l'heure actuelle, les scanners de sûreté ne relèvent pas, en tant que tels, du champ d'application de la réglementation européenne en matière de sûreté aérienne et sont régis par des normes différentes selon les États membres », explique la commission, qui souligne « que cette méthode de filtrage offre une véritable possibilité de renforcer la sécurité des passagers ». Elle suggère donc que ce déploiement se fonde « sur des normes communes comprenant des exigences fondamentales quant aux performances de détection et assurant un niveau harmonisé de conformité avec les dispositions européennes en matière de droits fondamentaux et de santé ».