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« Le premier critère [de sélection des initiatives d'excellence] est l'excellence de la formation et de la recherche. Cela veut dire que les étudiants devront être au contact des méthodes, des technologies et des résultats de la recherche la plus avancée, en doctorat mais aussi en master », explique Valérie Pécresse dans une interview accordée au quotidien « Les Échos » lundi 27 septembre 2010. Alors que la convention avec l'ANR est publiée au « Journal officiel » daté du 26 septembre 2010 (AEF n°259692), la ministre présente les trois critères de sélection « qui seront arbitrés par un jury international à partir du printemps ». « Le ministère ne fera pas partie du jury mais accompagnera les projets. In fine, c'est le jury et le Commissiariat général à l'investissement qui sélectionneront », précise-t-elle.
Le « Journal officiel » daté de dimanche 26 septembre 2010 publie la convention conclue pour dix ans entre l'État et l'ANR (Agence nationale de la recherche) sur l'action « initiatives d'excellence » du programme d'investissements d'avenir. Également dénommée « Idex », cette action vise « à faire émerger cinq à dix pôles pluridisciplinaires d'excellence d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial sur le territoire français ». Les initiatives d'excellence bénéficient d'une dotation de 7,7 milliards d'euros « non consommables ». La convention précise que chaque initiative d'excellence retenue percevra un soutien « durant une phase probatoire de quatre ans (1), sous la forme de montants versés annuellement, sur la base des revenus d'une dotation non consommable spécifique, dont la gestion relève de l'ANR ». Ce n'est qu'au terme de cette phase probatoire que « la dotation de référence sera dévolue définitivement à l'initiative d'excellence », si « les conditions définies au moment de la sélection du projet sont remplies ».
L'Université de Lyon « vise une enveloppe d'au moins 2,5 milliards d'euros » par sa réponse aux appels d'offres du grand emprunt, déclare Michel Lussault, président du PRES, lors d'une conférence de presse, à Lyon, le 8 septembre 2010. « Notre site étant le second en France, il n'est pas illogique que nous soyons ambitieux », explique-t-il. Cette enveloppe « conséquente » du grand emprunt représenterait pour le site « une bifurcation plus importante encore que le plan campus et ses 575 millions d'euros », indique le président du PRES (AEF n°307424). Par ailleurs, l'apport du grand emprunt « n'empêche pas des financements complémentaires », avec notamment la création d'une fondation universitaire abritante (AEF n°290037).
Le « premier réseau national de recherche et technologie sur les batteries » est officiellement lancé vendredi 2 juillet 2010 au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à Paris, en présence de la ministre Valérie Pécresse. Sous l'impulsion d'Ancre (Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie), ce réseau rassemble « les principaux acteurs de la recherche publique (CNRS et universités, CEA, IFP, Ineris, LCPC-Inrets) et les industriels », indique le ministère. La ministre s'en félicite d'autant plus qu'elle juge « regrettable que l'excellence de [la] recherche [française] n'ait pas pu se concrétiser à ce stade sur le plan industriel ». « Dès maintenant, mon ministère apportera 15 contrats de post-doctorants, soit un engagement total de 1,5 million d'euros », annonce Valérie Pécresse. De son côté, Alain Fuchs, président du CNRS, indique que son organisme « apportera 19 postes permanents de chercheurs et 14 d'ingénieurs et techniciens d'ici 2017 », ce qui correspond à un engagement annuel « de l'ordre de 2,3 millions d'euros à terme ».