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Le groupe agroalimentaire Bonduelle participe en Picardie à un programme pilote destiné à réduire l'usage des produits phytosanitaires pour la production de légumes de plein champ, en partenariat avec deux organisations d'exploitants (OPLVert et Expandis), la chambre d'agriculture de Picardie, le conseil régional et l'Inra (Institut national de recherche agronomique). Huit fermes pilotes testent des méthodes agronomiques alternatives : analyse du sol, désherbage mécanique, sélection de variétés plus résistantes, rotation des cultures sur le long terme… L'objectif de ce programme - engagé pour la période 2009-2014 – est d'anticiper sur la future réglementation européenne et de participer aux objectifs du plan Écophyto, qui vise à réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici 2018.
Le plan Écophyto 2018, qui vise à réduire de moitié l'utilisation des produits phytosanitaires dans huit ans, entre dans sa phase opérationnelle dans le Nord-Pas-de-Calais avec l'installation, début septembre 2010, d'un Cros (comité régional d'orientation et de suivi). Placée sous la présidence du préfet de région, cette instance de concertation, chargée d'adapter les mesures nationales aux spécificités du territoire, regroupe tous les acteurs concernés : les représentants du monde agricole, les collectivités locales, les distributeurs, fabricants et revendeurs de produits phytosanitaires, les associations de défense des consommateurs et de l'environnement, des experts (comme l'Institut supérieur d'agriculture de Lille, l'Inra ou encore le Cemagref (Institut de recherche finalisée de référence pour la gestion durable des eaux et des territoires) et les pouvoirs publics : Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) et Agence régionale de santé et Agence de l'Eau). La Draaf (direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) assure le secrétariat du comité.
« Soutenir des actions de recherche et d'expérimentations pour le développement et l'amélioration de la connaissance sur les méthodes alternatives » à l'usage de produits phytopharmaceutiques, « promouvoir des aménagements qui nécessitent une demande en pesticide aussi minimale que possible », ou encore « participer au réseau national de surveillance des organismes nuisibles des végétaux et des espaces non agricoles ». Ce sont quelques-uns des engagements de « l'accord-cadre relatif à l'usage professionnel des pesticides en zones non agricoles » signé vendredi 3 septembre 2010 à l'École nationale supérieure du paysage (Versailles)par Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, avec les représentants de collectivités territoriales, et « les principaux acteurs de l'usage professionnel des pesticides » (1). Cette charte complète le plan Ecophyto 2018, orienté vers les professionnels agricoles, qui vise à permettre la réalisation de l'engagement du Grenelle de l'environnement de « réduire de 50 % sous dix ans l'usage des pesticides » (L'AEF n°265130).
« Il est tout à fait possible de supprimer les pesticides dans une ville », assure Nicolas Chantepy, délégué Rhône-Alpes de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerrannée et Corse, à AEF, mercredi 23 juin 2010. L'Agence de l'eau et l'Astee (Association scientifique et technique pour l'eau et l'Environnement) ont organisé, le 14 juin 2010, à Aix-les-Bains (Savoie), une journée technique pour les collectivités et la presse, intitulée « objectif zéro pesticide ». Près de 200 personnes y ont participé.
« Une réduction de l'ordre de 30 % du recours aux pesticides à l'échelle nationale serait possible avec des changements de pratiques substantiels, mais sans bouleversement majeur des systèmes de production, et avec des effets sur les niveaux de production et les marges variables selon les secteurs de production et les niveaux de prix. » C'est ce qu'annonce l'Inra (Institut national de recherche agronomique), jeudi 28 janvier 2010, à l'occasion de la présentation de son étude intitulée « écophyto R&D : quelles voies pour réduire l'usage des pesticides ? », financée par les ministères de l'Agriculture et du Développement durable.
« Voir installer un incinérateur à côté de notre plus grosse usine de production nous pose un problème d'image », indique à l'AEF Christophe Château, directeur de la communication et du marketing de Bonduelle, après la signature par le préfet du Pas-de-Calais d'un arrêté autorisant l'exploitation de l'incinérateur Flamoval à Arques (Pas-de-Calais) pour le traitement des ordures ménagères de 159 communes. « Si jamais il y avait le moindre incident, nous serions contraints de fermer notre usine de Renescure, pour ne pas remettre en cause l'image d'un groupe qui compte 35 usines dans le monde », menace-t-il. « On ne fait pas de chantage à l'emploi, comme le dit le président de Flamoval, mais il est hors de question de mettre en péril l'image de notre entreprise. »
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.