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Le regroupement des formations d'ingénieurs au sein de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux), fortement soutenu par la région Aquitaine, a été « salutaire pour le site [bordelais] » mais le nouvel institut manque d'une stratégie claire et ne suscite pas encore suffisamment l'adhésion des acteurs, conclut l'Aeres dans un rapport daté de juillet 2010. « Un tel projet ne saurait se contenter d'une politique au jour le jour, uniquement pilotée en fonction des intérêts exercés par les différents acteurs. Cette prise de responsabilité se fera nécessairement par l'abandon de certaines prérogatives par les écoles et l'alignement de celles-ci sur la mieux-disante d'entre elles à partir de critères de performance établis en concertation. La démarche est entamée, elle doit être accélérée », estime l'agence d'évaluation, qui a audité l'IBP en janvier 2010, peu de temps après sa création.
« Nous tablons désormais sur une hausse des effectifs de 30 % d'ici à dix ans, pour atteindre 2 500 élèves au lieu des 1 800 que les quatre écoles de l'IPB accueillent aujourd'hui », indique à AEF François Cansell, directeur général de l'IPB. « Doubler le nombre de diplômés d'ici à dix ans [aurait été] possible si des écoles comme l'Enitab [École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux] ou l'Estia [École supérieure des technologies industrielles avancées, école d'ingénieurs de la CCI de Bayonne] [avaient intégré] l'IPB mais ces écoles ont fait d'autres choix. L'Estia a préféré se rapprocher de ParisTech Arts et Métiers (AEF n°268053) et le positionnement de l'Enitab relève d'une décision politique ». Quant à l'option d'inclure dans le giron de l'IPB les deux écoles d'ingénieurs de l'université de Pau et des pays de l'Adour, l'ENSGTI (École nationale supérieure en génie des technologies industrielles) et l'ISA-BTP (Institut supérieur aquitain du bâtiment et des travaux publics), elle reste « conditionnée à une structuration aquitaine du PRES Université de Bordeaux », précise François Cansell.
Les statuts du futur Institut polytechnique de Bordeaux qui seront soumis au Cneser le 17 novembre 2008 seront ceux d'un EPSCP mais rattaché aux universités Bordeaux-I Sciences et technologie et Victor Segalen Bordeaux-II. La convention de rattachement, actuellement débattue au sein des universités et des six écoles d'ingénieurs appelées à intégrer l'IPB, organisera la coopération pédagogique et scientifique dans le domaine de la formation et de la recherche, notamment à travers des laboratoires communs.
La constitution de l'IPB, Institut polytechnique de Bordeaux, occasionne des regroupements sur le site bordelais. La fusion de l'ENSCPB (Ecole nationale supérieure de chimie et physique de Bordeaux) et de la formation d'ingénieurs de l'Istab (Institut des sciences et techniques des aliments de Bordeaux) est ainsi programmée pour la rentrée 2008, sous réserve d'habilitation par la CTI (commission des titres d'ingénieurs); celle de l'Enseirb (Ecole nationale supérieure d'électronique, d'informatique et de radiocommunication de Bordeaux) et de Matmeca, autre école de l'université Bordeaux-I spécialisée en modélisation mathématique et mécanique, sera soumise à la CTI fin décembre et devrait être opérationnelle, au plus tard, en septembre 2009. Cet institut polytechnique, dont la création est fixée au 1er janvier 2009, réunira au moins six formations d'ingénieurs du site bordelais, voire au-delà.