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« Les menaces nouvelles nécessitent de nouveaux outils », affirme Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge des affaires intérieures et de la justice lors de la 5e conférence de recherche en sécurité, jeudi 23 septembre 2010 à Ostende (Belgique). « On ne peut pas résoudre les problèmes de demain avec les solutions d'aujourd'hui. Pour cette raison, nous avons plus que jamais besoin de la recherche pour relever les défis. » La commissaire européenne estime que le traité de Lisbonne et le programme de Stockholm sont « de bonnes bases de travail » pour améliorer la sécurité en Europe.
« Les défis et les menaces auxquels l'Europe est confrontée sont en constante évolution », affirme Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne en charge de l'industrie et de l'entrepreunariat lors de l'ouverture de la 5e conférence de recherche en sécurité, mercredi 22 septembre 2010 à Ostende (Belgique). « Le crime organisé et le terrorisme international ne connaissent plus de frontières, ajoute-t-il. Ils utilisent souvent des technologies de pointe et font preuve d'une ingéniosité effrayante, que ce soit, par exemple, pour fabriquer des engins explosifs, dans la cybercriminalité ou pour acheminer des stupéfiants. » Ces activités criminelles « mettent à mal notre mode de vie et sapent notre confiance dans notre modèle de société et de gouvernement ».
« L'Europe manque d'une vision stratégique globale en matière de sécurité », estime Luigi Rebuffi, directeur d'Eos (European Organisation for Security). Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence organisée par le Haut comité français pour la défense civile au Sénat, mardi 7 septembre 2010. « Le traitement de la sécurité est très fragmenté, notamment au niveau de la Commission européenne où au moins 13 ou 14 directions générales en traitent », poursuit-il. « Les choses ont progressé depuis le 11 septembre 2001 mais ça avance encore doucement. » Selon lui, les attentats de Madrid en 2003 et ceux de Londres en 2005 ont accéléré « la prise de conscience de la menace terroriste ». Toutefois, « aujourd'hui, on a moins le sentiment que cette menace est réelle, et les citoyens européens sont plus préoccupés par la criminalité organisée et la gestion des catastrophes naturelles. »
« L'une des dimensions fondamentales de notre projet européen est la construction d'un espace de liberté, de sécurité et de justice », déclare José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne lors de son discours sur l'État de l'Union, prononcé devant le Parlement européen, mardi 7 septembre 2010. « Nous ne ménageons aucun effort afin de mettre en œuvre le plan d'action du programme de Stockholm, ajoute-t-il. Nous proposerons une réelle avancée sur les questions d'asile et d'immigration. » La Commission « fera de nouvelles propositions sur le contrôle des frontières extérieures », et « nous présenterons également une stratégie de sécurité intérieure visant à faire face aux menaces du terrorisme et de la criminalité organisée », annonce le président de la Commission.
« L'Europe dispose désormais d'une stratégie interne en matière de sécurité », souligne Cécilia Malmström, commissaire européenne chargée des affaires intérieurs au cours d'une table ronde organisée le 12 mai 2010 par le « Security and defence agenda » (SDA). Cet organisme indépendant de réflexion, basé à Bruxelles, regroupe des acteurs industriel, des décideurs ainsi que des experts de la sécurité issus principalement de l'OTAN et de l'Union européenne.