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« S'il s'agit de financer la production culturelle, l'assurance chômage n'est clairement pas l'instrument optimal », estime Bruno Coquet, président du Comité de l'emploi de l'Union européenne et conseiller auprès du délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle, Bertrand Martinot, dans un article de la revue « Futuribles » d'octobre 2010 intitulé : « Les intermittents du spectacle : un régime d'assurance chômage avantageux et discutable ». Cet article est publié alors que la convention d'assurance chômage, entrée en vigueur le 1er avril 2009, arrivera à son terme le 31 décembre prochain et doit faire l'objet d'une renégociation prévue à partir du mois de novembre. Compte tenu de la situation financière dégradée de l'Unédic (déficits prévisionnels cumulés de 9,5 milliards d'euros en 2010 et de 13 milliards en 2011) et de l'impact éventuel sur le régime d'assurance chômage de la réforme des retraites, cette renégociation risque de donner lieu à quelques vives controverses. L'une d'entre elles portera sans doute sur le régime d'indemnisation « très avantageux » dont bénéficient les intermittents du spectacle.
La septième séance de renégociation de la convention d'assurance chômage aura donc été la dernière. À 1 h 30 dans la nuit de mardi 23 à mercredi 24 décembre 2008, les partenaires sociaux ont finalisé un projet d'accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisation du chômage qui crée notamment une filière unique d'indemnisation et institue un dispositif de baisse automatique des contributions conditionné à la santé financière du régime. Cet accord porte sur deux ans, soit 2009 et 2010, l'actuelle convention d'assurance chômage (2006-2008) expirant le 31 décembre 2008. Les syndicats réservent leurs réponses. Reste aussi à connaître la position de la CGPME qui, de source concordante, aurait menacé de ne pas signer le texte.