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« Forte de sa reconnaissance internationale et de son poids dans le périmètre d'excellence, l'université Montpellier-II, en lien avec ses partenaires, doit aujourd'hui être à l'initiative de la création d'une université d'excellence sur Montpellier », estime Danièle Hérin, présidente de l'université Montpellier-II Sciences et techniques dans un document adressé à la presse, jeudi 30 septembre 2010. « Il s'agit de faire preuve d'innovation en matière de gouvernance de notre site, en co-élaborant avec nos partenaires un modèle d'organisation adapté à la conduite du projet d'excellence, possédant l'ambition nécessaire à l'enjeu qui nous est adressé. » Pour Danièle Hérin, « ce modèle de gouvernance doit permettre de promouvoir, sans ambiguïté, l'excellence académique tout en préservant la démocratie universitaire. » Danièle Hérin définit le potentiel scientifique de Montpellier à travers sa capacité à aborder « l'étude des problèmes qui se posent à l'homme pour assurer un développement durable et pour s'adapter au changement global dans un environnement qu'il contribue à modifier ».
« Je ne peux laisser sans réponse les propos tenus [par Christian Philip, recteur] qui dressent un tableau particulièrement négatif de la situation du site universitaire de Montpellier », déclare Philippe Augé, président de l'université Montpellier-I, dans une lettre adressée à la presse, samedi 25 septembre 2010 (AEF n°259673). « S'il y a blocage sur le site de Montpellier concernant la fusion, j'en décline toute responsabilité », explique-t-il. « Mon établissement veut respecter ses engagements pris en faveur d'une réelle université unique en 2012. » « Évoquer l'hypothèse d'une fusion repoussée à 2013, 2014 ou plus tard, ne serait qu'enterrer même l'idée de fusion. » Philippe Augé « regrette que le recteur n'ait pas évoqué le travail accompli depuis plusieurs mois par la communauté scientifique et universitaire pour déposer, dans les temps, des projets cohérents aux différents appels d'offre en cours. » Philippe Augé indique que le site montpelliérain a déposé des dossiers d' « équipements d'excellence » et qu'il travaille sur les autres appels à candidatures (laboratoires d'excellence, IRT, Satt, IHU).
« Aujourd'hui, il devient urgent pour les présidents des trois universités de Montpellier de s'engager réellement dans le processus de fusion », déclare Christian Philip, recteur de l'académie de Montpellier, lors d'une conférence de presse vendredi 24 septembre 2010. « Force est de constater qu'on avance doucement sur la fusion des trois universités montpelliéraines », regrette-t-il. « S'ils ne sont pas capables de tenir la date du 1er janvier 2012, voire du 1er janvier 2013, et qu'ils estiment que la fusion doit prendre plus de temps, il faut un PRES fort et certainement régional. Aujourd'hui, le PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF) est une coquille vide », poursuit-il. Les deux missions du PRES UMSF sont de réaliser la fusion des trois universités montpelliéraines et de mettre en oeuvre le dossier de l'Opération campus (AEF n°320572). Christian Philip estime que « d'ici décembre 2010, il faut monter un projet qui tienne la route et que les établissements prennent des engagements démontrant de leur volonté sur la fusion, au travers de l'initiative d'excellence ». « Les présidents disent qu'ils souhaitent la fusion, je souhaite qu'ils tiennent leur engagement. »
« Je souhaite que la nouvelle université unique de Montpellier prenne la structure juridique d'une université autonome de type loi LRU », déclare à AEF Philippe Augé, président de l'université Montpellier-I (droit, économie, gestion, santé), fin juin 2010. « Ce modèle d'université a fait ses preuves à Montpellier-I et nous donne un certain nombre de garanties notamment sur les principes de fonctionnement et de représentation au sein des instances de direction. » Outre les avantages acquis par les universités autonomes, Philippe Augé estime que « le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la communauté universitaire ne comprendraient pas que nous n'options pas pour le modèle universitaire le plus récent ». De son côté, l'université Montpellier-II (Sciences et techniques) oriente sa réflexion vers une université unique de type grand établissement qualifié d' « université de recherche intensive » bâtie autour de six grands pôles de recherche et de formation (AEF n°263737).
« Nous arrivons à un moment intéressant où les présidents des trois universités vont présenter leur vision d'une université unique », déclare Dominique Deville de Périère, présidente du PRES UMSF (Université Montpellier Sud de France) lors d'une conférence de presse, mardi 15 juin 2010. Cette présentation devrait intervenir « d'ici 15 jours ». Lors de la constitution du PRES montpelliérain, les universités de Montpellier-I, Montpellier-II Sciences et techniques du Languedoc et Monptellier-III Paul-Valéry se sont engagées à fusionner au 1er janvier 2012 (AEF n°293077). Par ailleurs, le site montpelliérain attend d'avoir le détail des appels d'offres lancés dans le cadre du grand emprunt pour « candidater le plus possible ».