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« Le vrai diplôme universel, celui qui montre que l'on a réalisé un travail original, que l'on a fait avancer la science, qui a été validé par des personnalités extérieures, c'est le doctorat. Faire une thèse, c'est faire preuve d'inventivité, de ténacité et de rigueur. C'est autre chose que de suivre des cours puis de valider des examens », déclare Cédric Villani, médaille Fields 2010, devant un parterre de dirigeants de grandes écoles réunis lors du congrès de la CGE, jeudi 7 octobre 2010 à Paris, et au cours duquel lui a été remise la médaille de la CGE. Se présentant comme « un pur produit du système français » (huit ans à l'ENS Paris comme élève et assistant, puis dix comme professeur à l'ENS Lyon), Cédric Villani décèle néanmoins deux problèmes : « les moyens et la souplesse ». « Il faut accepter plus de souplesse : il faut donner davantage de cours en anglais pour attirer des thésards étrangers, harmoniser les systèmes de bourses trop complexes, et il faut absolument régler les problèmes administratifs que rencontrent thésards et chercheurs pour venir en France. C'est un enjeu d'attractivité pour le pays. »
« Le grand emprunt représente une intuition courageuse et nécessaire. Mais évitons, dans l'usage de la dépense publique, d'utiliser en 2010 pour 2020 les schémas d'organisation des États-Unis des années 1980 ou ceux d'une France qui se penserait d'abord industrielle. Nous aurions simplement, une fois de plus, trente ans de retard », écrit le président de la CGE (Conférence des grandes écoles), Pierre Tapie, dans une tribune publiée par « Les Échos » du 16 janvier 2010. Revenant sur les objectifs et les mesures du grand emprunt, Pierre Tapie liste les travers qui devraient selon lui être évités, ainsi que les « hypothèses implicites » du gouvernement qui « vont diminuer l'impact de ces mesures ».
« Je partage tout ce qu'a dit le président de la République, l'ensemble de son discours », déclare Pierre Tapie, président de la CGE, à l'issue des voeux de Nicolas Sarkozy à Supélec, lundi 11 janvier 2010 (AEF n°278232). Ce dernier a évoqué la question de l'ouverture sociale des grandes écoles après la polémique suscitée par la Conférence des grandes écoles opposée aux quotas de boursiers (AEF n°278622). « Nous n'avons aucune réticence sur la question des 30 % de boursiers et nous l'avons déjà dit », ajoute-t-il, faisant remarquer que le président de la République a mis sur le même plan les « grandes écoles, le droit et la médecine ».
La CGE propose que « les trois quarts du grand emprunt (AEF n°288560) soient réservés à l'investissement immatériel, pour accélérer [les] compétences de recherche et la performance de l'ensemble de notre système d'enseignement supérieur », indique-t-elle dans une note intitulée « grand emprunt : l'enjeu de l'enseignement supérieur » datée du 15 octobre 2009 et rendue publique le 20 octobre 2009 (AEF n°290864). Si l'enseignement supérieur français est bien positionné sur « la scène mondiale », il souffre de « handicaps financiers structurels », indique cette note.
La CGE veut relever sept défis, déclare son président Pierre Tapie, également directeur général du groupe Essec, à l'occasion d'une rencontre avec plusieurs médias mardi 20 octobre 2009. Il s'exprime alors que la CGE s'est réunie en séminaire « vision et propective 2009-2013 » les 1er et 2 octobre à Marseille. « Nous représentons un système de formation de masse avec environ 40 % des quelque 145 000 diplômes de master », estime-t-il. Le premier défi est social : « nos écoles et les filières préparatoires méritent d'accueillir une plus grande diversité de talents. L'enjeu, c'est d'accueillir des jeunes représentant le plus possible les CSP du pays », commente-t-il. La CGE se pose aussi diverses questions : « Oserons-nous nous saisir de certains défis collectifs, par exemple celui des 150 000 jeunes exclus du système de formation chaque année ? »
Les grandes écoles doivent mieux « promouvoir ce qu'elles font », notamment en matière de recherche et de modèle de formation, déclare Pierre Tapie, nouveau président de la CGE, mardi 23 juin 2009 à l'occasion de la présentation de l'enquête 2009 sur l'insertion des jeunes diplômés. Il donne les « orientations générales » de sa présidence. La CGE souhaite amplifier son action de benchmarking et de think-tank, en particulier pour « mieux exprimer combien nous formons à des métiers variés ». Il faut aussi « banaliser l'entrepreneuriat » et promouvoir la culture de l'innovation dans les grandes écoles, ajoute-t-il sur ce chapitre.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.