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« Ce budget n'est pas vraiment une surprise. Dans le contexte budgétaire que nous connaissons, avoir un budget de l'enseignement supérieur et de la recherche qui ne baisse pas et des emplois sauvegardés nous permet de pousser un soupir de soulagement. » C'est ce que déclare Simone Bonnafous, vice-présidente de la CPU interrogée par AEF, jeudi 7 octobre 2010, sur le PLF 2011 (AEF n°259258).
« Le pourcentage d'évolution du budget à périmètre constant est faible. Ce qui veut dire que le pouvoir d'achat est (hors grandes opérations comme le plan campus et le grand emprunt) globalement stable, peut-être légèrement en baisse », déclare le Sgen-CFDT, suite à la présentation du PLF 2011 par Valérie Pécresse, jeudi 30 septembre 2010 (AEF n°259258). De plus, « la communication publicitaire de la ministre gagnerait en crédibilité si les comparaisons étaient faites à périmètre constant. Or l'intégration des crédits (parfois budgétaires, parfois non budgétaires) du plan campus et du grand emprunt rend toute comparaison difficile », affirme l'organisation syndicale. « La façon dont on en tient compte en 2011 est grandement discutable et vient de normes (et de choix d'affichages politiques) compliqués et discutables. »
« En dépit des effets d'affichage s'appuyant sur des annonces pour la période 2011-2013, les crédits de paiement de la Mires n'augmentent que de moins de 2 % en valeur, ce qui correspond à une stagnation en pouvoir d'achat : c'est une évolution sans précédent depuis des années », estime le Snesup, suite à la présentation du projet de budget 2011 par Valérie Pécresse, jeudi 30 septembre 2010. « Cette stagnation, avec l'inflation, revient en fait à une réduction des moyens accordés à la plupart des établissements et aux laboratoires, si l'on tient compte de l'impact de mesures antérieures. »
Les crédits en faveur de la recherche augmentent de 412 millions d'euros par rapport à 2010, annonce Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en présentant le projet de budget 2011 pour l'enseignement supérieur et la recherche, jeudi 30 septembre 2010. Cette augmentation comprend d'une part une augmentation des crédits budgétaires pour la recherche de 267 millions d'euros (+ 2,7 %) en crédits de paiement par rapport à 2010, qui passent ainsi à 10,273 milliards d'euros en 2011, et d'autre part une augmentation de 145 millions d'euros du crédit impôt recherche, dont le montant des créances passera à 4,957 milliards d'euros en 2011. À ces enveloppes s'ajoutent les « crédits extra-budgétaires » des investissements d'avenir, dont Valérie Pécresse indique qu'ils « injecteront 3,5 milliards d'euros de crédits frais dans les établissements d'enseignement supérieur et de recherche en 2011 ».
« Le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche est la priorité des priorités, alors que le budget triennal de l'État est placé sous le signe du zéro valeur. L'État continue d'allouer des moyens exceptionnels à l'enseignement supérieur et la recherche notamment pour poursuivre le mouvement d'autonomie des universités et la réorganisation du système de recherche », indique Valérie Pécresse lors de la présentation du projet de budget 2011, jeudi 30 septembre 2010. Les moyens supplémentaires pour l'enseignement supérieur et la recherche en 2011 s'élèveront à + 4,702 milliards d'euros, dont 1,1 milliard d'euros hors grand emprunt : au total, les crédits budgétaires de la Mires passent de 24,726 milliards d'euros en 2010 à 25,164 milliards d'euros en 2011 (AEF n°259301 ).
Les moyens supplémentaires pour l'enseignement supérieur et la recherche en 2011 s'élèveront à +4,702 milliards d'euros, affirme le MESR, jeudi 30 septembre 2010, lors de la présentation du projet de budget pour 2011. Sur cette enveloppe de moyens nouveaux, 3,581 milliards d'euros relèvent des investissements d'avenir. Le reste (+1,121 milliard d'euros) se décompose de la manière suivante : +508 millions d'euros pour l'immobilier universitaire (PPP et intérêts de l'opération campus), +468 millions d'euros de crédits budgétaires, et +145 millions d'euros pour le CIR (pour un total de 4,957 milliards d'euros). Au total, les crédits budgétaires de la Mires passent de 24,726 milliards d'euros en 2010 à 25,164 milliards d'euros en 2011. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ne fera par ailleurs l'objet d'aucune suppression d'emplois sur la période 2011-2013 (AEF n°264593).
Sur la période 2010-2013, « les crédits [pour la Mires] progressent de 505 millions d'euros en autorisations d'engagement (AE) (+ 2 %) et de 892 millions d'euros en crédits de paiement (CP) (+ 3,6 %) », faisant de la mission « la première priorité du gouvernement ». C'est ce qu'annonce le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, mercredi 29 septembre 2010, à l'occasion de la présentation du PLF 2011 en conseil des ministres. Pour 2011, la Mires dispose d'un budget de 25,37 milliards d'euros en AE (contre 25,32 en 2010) soit une augmentation de 0,2 % (49 millions d'euros), et de 25,19 milliards d'euros en CP (contre 24,72 en 2010) soit une augmentation de 1,9 % (468 millions d'euros). En 2010, les moyens de la Mires avait augmenté de 1,8 milliard d'euros (AEF n°288086). En 2012, le budget sera de 25,63 en AE et de 25,41 en CP, puis en 2013, de 25,82 milliards d'euros en AE et de 25,61 en CP, prévoit le gouvernement. La Mires est par ailleurs la première mission bénéficiaire des investissements d'avenir pour un montant total de crédits de 21,9 milliards d'euros, indique le gouvernement, qui rappelle qu'un nouveau « jaune budgétaire » est annexé au projet de loi de finances.