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Une proposition étudiée par les États membres de l'Union européenne lors du conseil Justice et Affaires intérieures jeudi 7 octobre 2010 à Luxembourg vise à harmoniser le code de terminologie utilisé pour définir le niveau de la menace terroriste. « Certains utilisent des couleurs, d'autres des chiffres, il faut que l'on interprète le niveau sur les mêmes bases », justifie Annemie Turtelboom, ministre de l'Intérieur belge, pays qui assume actuellement la présidence de l'UE. Le code harmonisé permettrait « que tout le monde sache lorsqu'un pays augmente son niveau d'alerte ». En outre, les participants au Conseil ont insisté sur « la nécessité de parler d'une seule voix « même si les niveaux de menace sont différents selon les États ». « Avoir une expression commune permet de donner de la crédibilité à l'Europe. »
« La menace est réelle, et notre est vigilance totale », déclare Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur à propos de la menace terroriste en marge du conseil européen Justice et Affaires intérieures jeudi 7 octobre 2010 à Luxembourg. « Nous avons un faisceau d'informations et de faits qui concourent à la vigilance. » Une représentante de Janet Napolitano, secrétaire d'Etat américaine à la sécurité intérieure, a assisté au déjeuner de travail réunissant les ministres de l'Intérieur européens jeudi pour traiter de la menace terroriste. Celle-ci a confirmé « la persistance de la menace terroriste, sans en préciser les cibles », assure le ministre. « Il ne faut ni sous-estimer ni surestimer la menace. Notre rôle est d'informer sans alarmer. »
« Les menaces nouvelles nécessitent de nouveaux outils », affirme Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge des affaires intérieures et de la justice lors de la 5e conférence de recherche en sécurité, jeudi 23 septembre 2010 à Ostende (Belgique). « On ne peut pas résoudre les problèmes de demain avec les solutions d'aujourd'hui. Pour cette raison, nous avons plus que jamais besoin de la recherche pour relever les défis. » La commissaire européenne estime que le traité de Lisbonne et le programme de Stockholm sont « de bonnes bases de travail » pour améliorer la sécurité en Europe.
« Afin de déjouer un complot terroriste présumé contre des cibles européennes, la CIA a intensifié ses attaques de missiles contre des militants dans les zones tribales du Pakistan. » C'est ce qu'indique le Wall Street Journal, dans son édition du lundi 27 septembre 2010. « Ces attaques, lancées à partir de drones sans pilotes, représentent l'une des rares utilisations de drones par la CIA dans le but de prévenir une attaque contre l'Occident », précise le journal, qui cite des sources officielles américaines.
« La menace [terroriste] évolue très vite et de différentes façons, ce qui complique la tâche des forces de l'ordre et des agences de renseignement pour détecter et démanteler les complots. » C'est ce qu'explique Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis devant la commission sénatoriale de la sécurité nationale et des affaires gouvernementales, mercredi 22 septembre 2010 à Washington. « Alors que l'organisation terroriste Al Qaïda continue de viser directement les États-Unis, elle inspire également d'autres groupes et individus qui partagent son idéologie violente et cherchent à attaquer les États-Unis au nom de l'islam ».