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Créer une surcotisation employeur sur les CDD et l'intérim ; envisager la fusion des CTP et des CRP ; négocier la mise en place d'une formation initiale différére… Telles sont quelques unes des 41 propositions avancées par Henri Rouilleault, administrateur de l'Insee, dans son pré-rapport consacré au thème : « L'emploi au sortir de la récession… Renforcer l'accompagnement des transitions professionnelles ». Chargé, en mars 2010, d'une « mission relative à l'emploi, dans le contexte actuel de sortie de récession, d'un niveau élevé du chômage, et de la recherche de nouveaux moteurs de croissance », par Laurent Wauquiez secrétaire d'État chargé de l'Emploi et son homologue chargée de la Prospective et de Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'ancien directeur général de l'Anact devrait rendre son rapport définitif d'ici la fin du mois d'octobre 2010.
« Il convient, non pas de généraliser le CTP (contrat de transition professionnelle) et la CRP (convention de reclassement personnalisé), mais de retenir la logique qui les inspire pour les salariés qui ont réellement besoin d'un accompagnement individualisé, d'alternance entre formation et activité et d'un niveau d'indemnisation suffisant pour envisager, sur la base d'un contrat conclu avec le demandeur d'emploi, une période de reconversion ou d'acquisition de compétences pouvant être longue. Et cela sur la base d'un diagnostic personnalisé permettant d'établir les difficultés du demandeur d'emploi d'accéder à un emploi pérenne ». C'est ce que préconise le COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) dans le rapport intitulé « Mutations économiques, reclassement, revitalisation », adopté mardi 6 juillet 2010.
« Le développement des formes flexibles de l'emploi, en particulier au cours de la seconde moitié des années 1990, n'a pas tant encouragé la réallocation des emplois et de la main-d'oeuvre dans l'ensemble de la population active que concentré les mobilités sur une partie des salariés. Ainsi, 6 % des salariés effectuent 55 % des mobilités individuelles. Les mobilités sont avant tout le fait des jeunes (15-24 ans) et des salariés à faible ancienneté, des salariés peu qualifiés et des femmes, comme le montre le rapport récent remis par le COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) » (AEF n°286457). C'est ce qu'indique la dernière note de veille du CAS (Centre d'analyse stratégique) qui vient de paraître sur le thème : « L'ajustement de l'emploi dans la crise : la flexibilité sans la mobilité ? »
« Le modèle de la "flexicurité" et les dispositifs qu'il inspire gardent leur pertinence face aux urgences de la crise, lorsqu'ils préconisent "d'outiller" le marché du travail, tant par la qualité des ressources humaines interne à l'entreprise que par l'appui efficace d'intermédiaires spécialisés dans la mise en relation de l'offre et de la demande de travail. » Telle est la conclusion d'une étude sur la flexicurité en temps de crise publiée dans la « Note de veille » n° 130 du CAS (Centre d'analyse stratégique), le 3 avril 2009.