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« La sécurité n'est pas une affaire d'experts, mais doit être une question de coproduction. Nous sommes pour une coopération renforcée et approfondie avec les autorités municipales », affirme le préfet Henri-Michel Comet, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales lors du séminaires d'ouverture de l'IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) et de l'Ineshj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), vendredi 8 octobre 2010. Il affirme que « les territoires sont désormais le socle de la stratégie globale de sécurité nationale » et note que les départements, « peu évoqués dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale », sont « au coeur du dispositif de sécurité ». Le département est « l'endroit où les services de l'État sont les plus intégrés et où l'éclairage sécuritaire est le plus fort », indique le secrétaire général, qui précise que le ministère de l'Intérieur a « une approche territoriale, proche des citoyens ».
Le Forum français pour la sécurité urbaine, l'association Ville et Banlieue et l'AMGVF (association des maires des grandes villes de France), qui se sont réunis le 7 septembre dernier, proposent « la tenue d'une table ronde État-collectivités pour clarifier les compétences de chacun, dissiper les malentendus, affiner les nouveaux enjeux de la sécurité publique, relancer une coopération dynamique et durable, et en déterminer les moyens nécessaires », jeudi 16 septembre 2010. Cette proposition fait suite « aux événements de cet été » à Grenoble (AEF Sécurité globale n°262873) . Les maires « s'étonnent de la tendance qui les désigne comme les seuls responsables d'une situation difficile » et ils « s'inquiètent de la tournure des mesures prévues dans la circulaire du 22 juillet dernier, soumettant leur action locale dans ce domaine, à l'ingérence d'un contrôle de l'État », notent les trois associations.
Un décret du 27 août 2010 modifiant l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'Intérieur entre en vigueur, mercredi 1er septembre 2010 (AEF Sécurité globale n°265783). Cet décret entraîne la création de la DRCPN (direction des ressources et des compétences de la police nationale) (AEF Sécurité globale n°265639), de la DCI (direction de la coopération internationale) (AEF Sécurité globale n°265538) et de la DPPSN (direction de la prospective et de la planification de sécurité nationale) (AEF Sécurité globale n°264630). Ces directions seront dirigées respectivement par Hervé Bouchaert, directeur de l'administration de la police nationale, Émile Perez, directeur du SCTIP (service de coopération technique internationale de police) et Yann Jounot, directeur de la planification de sécurité nationale, nommés tous trois lors du conseil des ministres, mercredi 1er septembre. Le ministre de l'Intérieur remodèle ainsi « l'administration centrale de la place Beauvau », afin de mettre en place « des directions moins nombreuses, moins coûteuses et plus opérationnelles », indique Brice Hortefeux dans un communiqué.
Les 120 maires, membres du FFSU (Forum français pour la sécurité urbaine) et de toutes tendances politiques, « souhaitent rappeler que la politique de sécurité est le fruit d'une co-production entre l'État et les collectivités locales », affirme Charles Gautier, sénateur-maire de Saint-Herblain et président du FFSU, mardi 27 juillet 2010. Il réagit à la circulaire du ministère de l'Intérieur du 22 juillet 2010 demandant aux préfets de « 'scanner' l'action des maires en matière de prévention de la délinquance » (AEF Sécurité globale n°263171). Les élus du FFSU « proposent de mener, dès la rentrée et en collaboration/partenariat avec toutes les instances représentatives d'élus locaux qui souhaiteront s'associer à l'événement, une réflexion globale sur le rôle et la place du maire en matière de prévention de la délinquance ».