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« Nous ne pouvons pas boucler seuls un budget estimé à 1,2 millions d'euros, si l'on intègre les charges de personnel et de fonctionnement », indique jeudi 7 octobre 2010 à AEF Roger Durand, président de l'Ulco (université du Littoral et de la Côté d'Opale), à propos de l'EIPC (école d'ingénieurs du Pas-de-Calais) qui a intégré en septembre 2010 son établissement. Si les cours sont aujourd'hui assurés, la question de la reprise des contrats du personnel enseignant et administratif n'est pas réglée. « Nous cherchons activement une solution », ajoute-t-il, précisant attendre un geste de l'État dès cette année.
« L'intégration de l'EIPC (École d'ingénieurs du Pas-de-Calais) au sein de l'Ulco dès septembre 2010 constitue une perspective réaliste qui fait consensus », écrit Valérie Pécresse au président de l'université du Littoral Côte-d'Opale, dans un courrier daté du 30 juillet 2009, que l'établissement vient de rendre public. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche précise que cette intégration devra se faire dans le contexte de la création par l'Ulco de l'École d'ingénieurs en sciences et technologies avancées (Istac) afin de déboucher sur la création d'une seule école d'ingénieurs dédiée d'une part aux sciences et technologies de l'information et de la communication et d'autre part à la gestion de production.
L'université du Littoral et de la Côté d'Opale pourrait intégrer dans les prochains mois l'EIPC (École d'ingénieurs du Pas-de-Calais) et l'Escip (École supérieure de commerce international du Pas-de-Calais), deux établissements fondés en 1991 sur le même campus, près de Saint-Omer (Pas-de-Calais), par Jacques Durand, alors patron de la verrerie-cristallerie d'Arques. Aujourd'hui, cette entreprise, rebaptisée Arc International, recentre ses activités sur son cœur de métier: elle a annoncé qu'elle ne souhaitait plus financer ces deux écoles qui lui coûtent 1,4 million d'euros par an.