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« Améliorer la mise en oeuvre des objectifs, assurer une cohérence politique, avoir une approche intégrée et sensibiliser le grand public » sont les quatre recommandations formulées par l'AEE (Agence européenne de l'environnement), dans un rapport publié mardi 5 octobre 2010. Il s'intitule « Biodiversité en Europe : le champ politique doit être élargi pour une protection plus efficace » et confirme que « l'UE ne remplira pas ses objectifs d'enrayer la perte de biodiversité en 2010 ». La version définitive de ce rapport sera rendue à Nagoya (Japon), lors de la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, qui se tiendra du 18 au 29 octobre 2010.
Pour préserver la biodiversité, « le protocole APA [accès et partage des ressources] a le potentiel de ce que Kyoto a été pour le changement climatique : la première manifestation juridiquement contraignante d'un progrès et un acte fondateur pour de nouveaux progrès. Sans ce protocole, tout le reste n'est que discussion stérile aux yeux des pays en voie de développement. » C'est ce que déclare Jean-Pierre Thébault, ambassadeur pour l'environnement, lors d'une table-ronde organisée par le Comité 21, mercredi 6 octobre 2010. Elle rassemble Sonia Pena Morena, chargée des politiques de biodiversité au sein de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ; Mickaël Delafosse, adjoint au maire de Montpellier, en charge de la diffusion de la culture et des cultures scientifiques et techniques ; Hervé Casterman, directeur environnement et climat de GDF-Suez et Ghislaine Hierso, présidente de l'association Orée. La conférence s'intitule « Quel avenir pour la biodiversité ? Les enjeux de la conférence de Nagoya. »
La Commission européenne publie, lundi 4 octobre 2010, de nouvelles lignes directrices pour clarifier les règles s'appliquant aux industries extractives qui opèrent dans des zones naturelles protégées, notamment classées Natura 2000. Ces lignes directrices concernent uniquement la branche des industries extractives non énergétiques (matériaux tels que craie, marbre, granite, sel, manganèse, argent, bauxite, etc…) Les entreprises concernées ont un chiffre d'affaires d'environ 49 milliards d'euros et emploient 287 000 personnes dans l'Union européenne.
L'AFD (Agence française de développement) annonce, mercredi 29 septembre 2010, le lancement d'un « plan international de sauvegarde de la biodiversité du bassin méditerranéen » réunissant quatre pays. Une première tranche de dix millions de dollars est avancée pour les cinq prochaines années. Près d'un demi-milliard d'êtres humains vivent autour du bassin méditerranéen et plus de 220 millions de touristes viennent chaque année visiter la région.
Le Centre commun de recherche, organe de la Commission européenne, publie jeudi 23 septembre 2010, un atlas de la biodiversité des sols de l'UE. Il a pour but « d'aider les décideurs politiques à prendre les bonnes mesures pour protéger la biodiversité », « essentielle pour l'agriculture, le cycle de l'eau et le cycle du carbone ». Cet ouvrage se propose « d'évaluer les menaces susceptibles de porter atteinte à la biodiversité des sols par rapport à la situation actuelle et ne prétend nullement constituer une représentation du degré réel de biodiversité des sols », note la Commission.