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« Avec le grand emprunt, l'objectif n'est pas de concentrer mais de faire émerger le meilleur sur tout le territoire », déclare Valérie Pécresse, dans un entretien accordé à AEF, vendredi 8 octobre 2010. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche rappelle toutefois son souhait de « passer de 83 universités et 225 écoles à dix à quinze pôles mondiaux, sans laisser personne sur le bord de la route. Pour cela, il faut mettre chaque territoire en réseau, avec un 'phare' qui tire le système. » Opposée à « la fusion obligatoire », elle estime que la création de « vraies universités fédérales intégrant les écoles, et avec une vraie gouvernance, est atteignable rapidement ». Elle revient également sur le CNRS qui a un rôle à jouer dans le dispositif, précisant que son budget a progressé « de 15 % depuis 2007 ». S'agissant de l'autonomie, « l'étape 2 est désormais de constituer des pôles de compétences au sein des universités pour améliorer la gestion ». Quant à la dévolution du patrimoine, « d'ici quelques semaines, nous aurons surmonté les problèmes administratifs », affirme-t-elle, précisant qu'elle « essaie de trouver un véhicule législatif pour accélérer l'adoption des mesures prévues dans la proposition de loi du sénateur Adnot (AEF n°263977) ». Par ailleurs, la ministre tient à rappeler, à propos des relations universités-IUT, que les règles fixées doivent être « appliquées » : « Si cela est nécessaire, je prendrai des mesures pour les faire respecter ». Enfin, elle revient également sur la place de la France dans les classements internationaux et sur le projet du campus de Saclay.