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L'observatoire international des classements et de l'excellence académique de l'Ireg (groupe d'experts des classements internationaux) élabore une procédure d'audit des classements des établissements d'enseignement supérieur qui conduira ou non à l'attribution d'un label qualité « approuvé par l'Ireg », d'une validité de trois ans, annonce l'association internationale lors de sa conférence mondiale à Berlin, les 7 et 8 octobre 2010, et qui a réuni environ 150 représentants de la communauté universitaire, des gouvernements, et des « rankers » (auteurs de classements). Les critères et la procédure d'évaluation ont été « adoptés à Varsovie (Pologne), lors de la première assemblée générale de l'observatoire de l'Ireg, le 8 mars 2010 », indique l'Ireg, qui explique que les rankers pourront « candidater de manière volontaire » à l'audit de l'Ireg. Des évaluations pilotes vont bientôt être menées sur des classements nationaux et internationaux, toujours sur la base du volontariat.
« Les classements internationaux ne sont qu'une brique dans le mur de l'offre [de formations d'enseignement supérieur] et ne constituent qu'un des critères examinés par les étudiants étrangers. De plus, l'effet des classements se fait plus sentir au niveau du choix du pays que du choix de l'établissement », estime Jean-Luc Ito-Pagès, responsable de l'offre de formation de CampusFrance, lors d'un atelier de travail sur l'impact des classements internationaux, au cours du congrès de la CGE, jeudi 7 octobre 2010 (AEF n°258536). « Parmi les autres éléments déterminants, les étudiants regardent le prestige académique des établissements, la valorisation du diplôme sur le marché de l'emploi local, la langue d'enseignement ou encore les conditions d'installation offertes aux immigrants hautement qualifiés. Ce dernier critère joue surtout pour l'attrait des programmes de recherche », précise-t-il.
« Les classements ne peuvent pas être scientifiquement neutres. Mais quoi qu'on en pense, ils existent et sont utiles. Il faut agir au lieu de se lamenter sur les résultats et être force de proposition au niveau européen », avance Jacques Legendre (UMP, Nord-Pas-de-Calais), président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, en ouverture du colloque sur les classements internationaux des établissements d'enseignement supérieur, intitulé « Oublier Shanghai », et organisé le 6 mai 2010 par le Sénat (AEF n°269370).
L'EUA annonce lundi 1er février 2010 qu'elle publiera en 2011 la première édition d'une évaluation annuelle des classements internationaux d'universités. « Outre les classements internationaux existants (tels que celui du « Times Higher Education » ou de Shanghai), l'OCDE travaille sur un projet d'évaluation des résultats d'apprentissage à l'échelle internationale (AEF n°278327), et la Commission européenne vient de lancer une étude de faisabilité pour un classement des universités européennes (AEF n°290030). Par conséquent, il est absolument crucial que nous nous assurions que la voix des universités se fait entendre dans ce débat. La mise en oeuvre de ce projet d'évaluation est donc déterminant pour parvenir à cet objectif », explique Jean-Marc Rapp, président de l'EUA.
Le futur classement des universités européennes devra avoir une "approche multidimensionnelle", notamment "par domaine". Il sera "international", contiendra des "informations sur l'intégration locale et régionale des établissements", et sera élaboré par un "consortium indépendant", "dans le respect des principes de Berlin". Tels sont les standards décrits dans un document qui dresse les conclusions de la conférence "comparaison internationale des systèmes éducatifs: un modèle européen?", organisée par la PFUE les 13 et 14 novembre à Paris (L'AEF n°311840).