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L'alliance Athéna « doit faire plus que coordonner notre effort de recherche et faciliter le décloisonnement disciplinaire : elle doit aussi engager et structurer le dialogue avec les autres alliances et les autres champs du savoir, pour qu'une collaboration féconde et systématique puisse s'instaurer », déclare Valérie Pécresse mercredi 13 octobre 2010, lors de la remise du rapport final du CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales, AEF n°258214). Le CDHSS a « joué un rôle décisif dans la naissance d'Athéna, l'alliance des sciences humaines et sociales », affirme la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°271679).
Le CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales) recommande, « face à l'inflation évaluative » en SHS, de mettre en place un système de « fiche unique » du chercheur pour faciliter son évaluation. Il préconise que le dossier d'évaluation d'une équipe, d'un groupe ou d'un projet, soit « constitué de la même manière et qu'il n'existe qu'un seul document, pour éviter qu'il y ait autant de pratiques d'évaluations que d'évaluateurs ». C'est l'une des recommandations de son rapport final « Pour des sciences humaines et sociales au coeur du système d'enseignement supérieur et de recherche » remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 13 octobre 2010. Elle avait déjà reçu deux rapports d'étape, un premier le 14 janvier (AEF n°277907) et un second le 15 mars 2010 (AEF n°272189). Installé en septembre 2009 (AEF n°295265), le CDHSS est présidé par Marie-Claude Maurel, directrice d'études à l'EHESS et directrice du Cefres Prague (Centre français de recherches en sciences sociales).
Athéna, « l'alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales », est officiellement créée par le CNRS, la CGE, la CPU et l'Ined, mardi 22 juin 2010. « La création de cette alliance s'inscrit dans le cadre de la réforme de notre système de recherche qui vise à décloisonner les relations entre les acteurs en développant les initiatives de coordination et de partenariat », déclare à cette occasion Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Et d'ajouter : « Cette alliance nationale des sciences humaines et sociales est une structure légère de coordination qui doit être au service de toutes les disciplines, de tous les enseignants-chercheurs et les chercheurs de ce secteur ». Alain Fuchs, PDG du CNRS, assurera la présidence de l'alliance pour les deux prochaines années avant qu'un représentant de la CPU ne lui succède.
La proposition de créer une alliance des sciences humaines et sociales « n'était pas présentée comme la seule possibilité, et elle n'était pas non plus dirigée contre telle ou telle partie du système de recherche français au profit d'une autre. » Le CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales) revient en ces termes sur la vive réaction qu'avait suscitée son premier rapport d'étape auprès de Bruno Laurioux, à l'époque directeur de l'INSHS (Institut national des sciences humaines et sociales) du CNRS (AEF n°277558). Dans son second rapport d'étape, remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le 10 mars 2010 et mis en ligne jeudi 25 mars 2010 (AEF n°272189), il explique qu' « un entretien approfondi » avec Bruno Laurioux, qui s'est déroulé le 1er mars, « a permis de préciser le projet et a révélé de réelles convergences de vues ». Pour le CDHSS, « que les malentendus soient dissipés est d'autant plus important que la Conférence des présidents d'université a marqué (…) son intérêt pour le projet d'alliance » (AEF n°277403).
Le CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales) prône « la création d'une fondation d'appui aux sciences humaines et sociales » qui « aurait d'abord pour vocation de recueillir certains des financements du grand emprunt » (AEF n°279711). Cette proposition figure dans le second « rapport d'étape » du conseil, remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche le 10 mars 2010 et mis en ligne jeudi 25 mars 2010 (AEF n°272189). Cette fondation pourrait notamment prendre en charge les projets d'équipements scientifiques que le CDHSS souhaite voir financés par une partie des fonds de l'emprunt national. « La modernisation et la mise aux normes internationales des bibliothèques dédiées aux sciences de l'homme et de la société » figurent au premier rang des priorités. La fondation permettrait aussi de « rendre accessible à tous les sites universitaires des abonnements électroniques internationaux ». Enfin, elle pourrait « servir de base à une plateforme de valorisation des sciences humaines et sociale » où serait encouragée leur interaction « avec les sciences de la vie et de la matière ». Sans oublier « l'usage social des SHS et leur contribution à la croissance économique ».
Plaidant pour une « évaluation multidimensionnelle », le CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales) retient de ses travaux en cours cinq « éléments provisoires de conclusion » sur la question de l'évaluation en sciences humaines et sociales. Il expose ces « jalons d'une réflexion sur l'évaluation » dans le second « rapport d'étape » remis le 10 mars 2010 à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et mis en ligne jeudi 25 mars 2010 (AEF n°277907). Le conseil s'appuie sur les « bonnes pratiques » de l'évaluation, qui consistent en premier lieu à « respecter la disjonction de la décision politique et du jugement scientifique ». Il faut ensuite « impliquer les chercheurs et les enseignants-chercheurs dans la conception des modalités d'évaluation », par exemple « par un processus de consultation ». Enfin, il lui paraît nécessaire de « produire une définition explicite des critères et des indicateurs et introduire, si nécessaire, une pondération de ceux-ci ».