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Pour André Syrota, PDG de l'Inserm, les réformes entreprises dans la recherche et l'enseignement supérieur aboutissent aujourd'hui à « un ensemble cohérent doté de moyens considérables » grâce entre autres au programme d'investissements d'avenir. Pour contribuer à articuler ce nouveau paysage, avec notamment des universités autonomes qui « prennent leurs affaires en main », il indique, dans un entretien accordé à AEF, que « l'Inserm est prêt à participer au développement des PRES, soit comme membre fondateur, soit comme membre associé ». En outre, à partir des évaluations de l'Aeres, qui « se sont affinées et perfectionnées », il propose « une ou deux réunions annuelles avec les universités pour [suivre] ensemble l'évolution des moyens accordés [aux] unités mixtes ». Jugeant « absurde » la crainte exprimée par certains de voir disparaître les organismes de recherche, le président de l'Inserm « espère que la qualité de la recherche s'accroîtra grâce à une meilleure interpénétration des organismes et des universités ». Il revient aussi sur le projet de budget 2011 de son organisme, sur la position des universités françaises dans les classements internationaux et sur l'alliance Aviesan.
« Nos relations avec les EPST sont de plus en plus confiantes », déclare Jean-Charles Pomerol, président de l'UPMC, qui se félicite de « la présence symbolique mais importante » d'Alain Fuchs et d'André Syrota, respectivement PDG du CNRS et de l'Inserm, lors de la table ronde de clôture de la première journée des directeurs d'unités de l'UPMC, lundi 4 octobre 2010. « Les temps changent : nous partageons l'objectif de voir émerger en France quelques grandes universités mondiales qui soient attractives pour les chercheurs et pour les étudiants. Cela changera tout le système de l'enseignement supérieur. Mais les universités ne peuvent pas le faire toutes seules, et les organismes de recherche non plus. Nous allons donc le faire ensemble. »
Les crédits en faveur de la recherche augmentent de 412 millions d'euros par rapport à 2010, annonce Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en présentant le projet de budget 2011 pour l'enseignement supérieur et la recherche, jeudi 30 septembre 2010. Cette augmentation comprend d'une part une augmentation des crédits budgétaires pour la recherche de 267 millions d'euros (+ 2,7 %) en crédits de paiement par rapport à 2010, qui passent ainsi à 10,273 milliards d'euros en 2011, et d'autre part une augmentation de 145 millions d'euros du crédit impôt recherche, dont le montant des créances passera à 4,957 milliards d'euros en 2011. À ces enveloppes s'ajoutent les « crédits extra-budgétaires » des investissements d'avenir, dont Valérie Pécresse indique qu'ils « injecteront 3,5 milliards d'euros de crédits frais dans les établissements d'enseignement supérieur et de recherche en 2011 ».
L'Inserm diffuse depuis lundi 6 septembre 2010 le numéro zéro d'un nouveau magazine, « Science & santé », dont il prépare le lancement pour novembre 2010. « Conçu par les équipes de communication de l'Inserm, bimestriel dans un premier temps, ce journal se veut d'abord une source d'information riche et diversifiée sur les avancées les plus récentes, mais aussi sur les femmes et les hommes qui contribuent aux recherches biomédicales », écrit Arnaud Benedetti, directeur de l'information scientifique et de la communication de l'institut, dans un courrier accompagnant l'envoi de ce numéro test.
« Communiqué aux organisations syndicales avant le conseil scientifique » de l'Inserm du 3 mai 2010, le « projet du contrat de performance » de l'institut se présente pour l'heure sous la forme de « treize pages d'objectifs opérationnels et d'actions associées », indique le SNTRS-CGT dans son compte rendu de cette réunion, en date du 4 mai 2010. Mis en ligne le 9 mai 2010 par le collectif « Sauvons la recherche », le projet du contrat d'objectifs est encore un « brouillon de travail qui n'est actuellement pas validé », ainsi que l'a spécifié aux membres du conseil scientifique Thierry Damerval, directeur général délégué à la stratégie de l'institut. Le SNTRS précise que « le document final aura la forme rédactionnelle d'une vingtaine de pages » assorti d' « une trentaine d'indicateurs ».
Jean-Charles Pomerol, président de l'UPMC, et André Syrota, président directeur-général de l'Inserm, signent une convention relative à la délégation globale de gestion pour deux unités mixtes de recherche, mardi 9 mars 2010. Cette convention s'étalera sur la durée du contrat quadriennal de l'UPMC, jusqu'au 31 décembre 2012. Cette convention précisera pour chaque UMR les apports des parties au fonctionnement ainsi que les modalités de gestion des moyens, les conditions d'hébergement, les modalités de gestion de l'activité contractuelle et de la valorisation. Aix-Marseille-II est le premier établissement en France à avoir mis en place avec l'Inserm, une telle convention sur quatre unités de recherche (AEF n°290316), en novembre 2009.