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Vingt-neuf entreprises européennes, toutes membres de Business Europe (1), emmenées par la coalition d'ONG The Climate Group, The Cambridge Programme for Sustainability Leadership et le WWF, appellent, jeudi 14 octobre 2010, l'Union européenne à « accroître son ambition en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 30 % d'ici 2020, par rapport au niveau de 1990 », « au nom des intérêts économiques européens ». Les ministres de l'Environnement des 27 États membres, réunis à Luxembourg, débattent le même jour du passage de l'objectif européen de -20 à -30 %, comme le prévoit le paquet européen climat-énergie de décembre 2008.
Les citoyens européens sont invités depuis mercredi 13 octobre 2010 à nommer les « pires lobbyistes de l'Union européenne » pour 2010, lors d'un concours organisé conjointement par CEO (Corporate Europe observatory), les Amis de la Terre Europe, LobbyControl et Spinwatch. Il est possible de voter en ligne jusqu'au 25 novembre. Les « gagnants » de chaque catégorie seront annoncés le 3 décembre.
« Pour les secteurs liés aux économies d'énergie, le changement climatique est une opportunité. Mais pour beaucoup, comme le ciment, la chimie, l'aluminium, l'acier, le papier, le verre, etc., c'est un coût : treize euros la tonne de CO2 dans le marché européen du carbone. Il faut un changement de politique pour que le changement climatique devienne une opportunité pour ces entreprises. » C'est ce que déclare à AEF Folker Franz, directeur des affaires industrielles de Business Europe, mardi 5 octobre 2010. Il s'exprime suite à la publication du rapport Global 500 du CDP (Carbon disclosure project) (L'AEF n°260161), selon lequel la gestion du changement climatique « est désormais appréhendée sous forme d'opportunité et non plus de risque » dans 90 % des entreprises du FTSE Global equity, qui regroupe les 500 plus grosses capitalisations. « Le développement et le marketing de produits verts » ou « la résilience au climat » « deviennent de plus en plus des marqueurs de la croissance de l'entreprise », note le rapport.
Eurofer (Confédération européenne des industries de l'acier et du métal) se dit « opposée à tout objectif européen plus ambitieux » de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020 « en l'absence d'engagements comparables des autres pays ». Business Europe, la fédération européenne des employeurs, indique que la hausse de l'objectif européen de -20 % « enverrait un signal erroné aux industries européennes en ces temps de crise économique ». Les deux fédérations professionnelles réagissent à la publication, mercredi 26 mai 2010, d'une communication de la commissaire à l'action climatique Connie Hedegaard, concluant qu'une réduction de 30 % aurait un impact limité sur les fuites de carbone (L'AEF n°268152).
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :