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« Nous aimerions que [l'État] lie les moyens qu'il accorde aux écoles à leur activité et à leur performance, sur un plan global. Il s'agirait donc toujours de passer un contrat par école, mais de négocier l'enveloppe globale des moyens avec l'ensemble des 39 écoles », explique Paul Jacquet, président de la Cdefi, dans une interview à AEF, au sortir de sa rencontre avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, vendredi 15 octobre 2010. Satisfait du passage au contrat quinquennal, Paul Jacquet souhaite par ailleurs que « la CTI passe aussi à un rythme quinquennal », car elle est pour l'heure sur une cadence de six années. Enfin, sur le dossier du grand emprunt, le président de la Cdefi plaide en faveur du statut de fondation, « la meilleure façon de regrouper les acteurs » car elle leur « permet d'y entrer sans abandonner leurs prérogatives ».
« L'allongement des contrats à cinq ans implique, pour sa mise en oeuvre, que la configuration actuelle des vagues contractuelles soit revisitée. Le plus important est évidemment de tenir compte des dynamiques de site, notamment développées au travers des PRES, pour que vos projets soient préservés et soutenus au mieux par le processus contractuel. » C'est ce qu'indique Patrick Hetzel, Dgesip, dans un courrier qu'AEF s'est procuré, adressé aux présidents et directeurs d'établissements mardi 12 octobre 2010. « Cette démarche n'aura pas d'impact budgétaire pour vos établissements, bien au contraire, puisqu'il sera possible de mettre en place, sous certaines conditions, une contractualisation des PRES », ajoute-t-il. La contractualisation à cinq ans est de nature « à favoriser la conclusion de contrats à une date plus proche de leur date de prise d'effet, tout en permettant d'alléger les contraintes de calendrier pesant sur vos établissements », commente-t-il. Dans ce courrier, Patrick Hetzel propose également un projet d'organisation en cinq nouvelles vagues, à la place des quatre actuelles.
« Les regroupements ne peuvent ni se décréter, ni se limiter à des alliances uniquement entre établissements d'enseignement supérieur. C'est là le principal reproche que nous adressons aux PRES », expose Paul Jacquet, président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs), lors de son discours d'ouverture du colloque « Défi 21 » qui se tient les 24 et 25 juin 2010 à l'OCDE. Pour lui, les réformes successives de l'enseignement supérieur et de la recherche en France souffrent d'un « défaut originel, celui de ne concerner que le monde académique » : « Nous avons pensé la réforme de notre enseignement supérieur en vase clos, entre universitaires, autour de notre vieux clivage universités-grandes écoles (AEF n°279453), qui n'a plus beaucoup de sens vu de l'extérieur, mais qui est si pratique quand on ne veut pas se poser la vraie question : celle du rôle que notre enseignement supérieur et notre recherche ont à jouer dans le développement économique et social de la France. »