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Le cabinet Jalma, spécialisé dans le secteur de l'économie de la santé, annonce ce lundi 18 octobre 2010 l'arrivée de Jean-Marc Aubert en tant qu'associé. Il y sera en charge du développement de l'offre de conseil à destination du secteur public et des « offreurs de soins ». Âgé de 39 ans, Jean-Marc Aubert est actuellement directeur délégué à la gestion et à l'organisation des soins à la Cnamts. Son arrivée est une recrue de choix pour ce cabinet de 80 personnes créé en 1997 et qui se présente comme « leader dans les domaines de la protection sociale et de l'assurance maladie ». Après une double formation Ensae et École Polytechnique, Jean-Marc Aubert a été chargé d'études au bureau des « transferts sociaux » au sein de la direction de la Prévision au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (1997-1999). Il a été l'un des auteurs du rapport Charpin intitulé « l'avenir de nos retraites ». Chef du bureau « Économie de la santé » à la DSS (1999-2001), il deviendra conseiller technique au cabinet de Jean-François Mattéi, ministre de la Santé, en charge des comptes sociaux, de la LFSS et de l'économie de la santé.
Roselyne Bachelot a annoncé lundi 4 janvier au journal télévisé de 20 heures de TF1 que le gouvernement français allait résilier une partie substantielle de la commande de vaccins (50 millions de doses sur les 94 millions doses commandées) contre le virus de la grippe A H1N1 passée selon la procédure des marchés publics auprès de trois laboratoires pharmaceutiques (GSK, Novartis et Sanofi-Pasteur), ce qui conduirait - selon un communiqué publié mardi 5 janvier 2010 par le ministère de la Santé - à réduire la facture d'achat des vaccins (700 millions d'euros) de « plus de moitié ». Pour autant, Mathias Matallah, président du cabinet de conseil spécialisé dans le secteur de la santé Jalma, estime que « dans un système de protection sociale où les ressources sont rares et où l'on va être obligé de réformer assez drastiquement pour maintenir le niveau de protection, si on donne le sentiment de mal utiliser l'argent public, on accentue la difficulté à mener à bien les réformes ».
Le cabinet de conseil Jalma a présenté, ce mercredi 25 novembre 2009 à Paris, un livre blanc intitulé « Quel avenir pour l'assurance maladie ». Ce document s'appuie sur les résultats du premier baromètre CSA/Jalma. Ce dernier a pris la forme d'une vaste enquête portant sur la perception par les Français de leur système de santé (base et complémentaire), mais aussi sur des études thématiques sur la prise en charge des maladies chroniques, la politique du médicament, la gestion de l'hôpital, les dépassements d'honoraires et le cinquième risque dépendance. Au-delà du constat, les experts de Jalma ont bâti des scénarios d'évolution de l'assurance maladie à l'horizon 2015 qui épousent d'assez près, semble-t-il, les thèses professées par le conseiller social de l'Élysée, Raymond Soubie, notamment sur la question de la mise sous condition de ressources des patients en ALD.
La nette domination des mutuelles en assurance santé individuelle, qui détenaient 71% des parts de marché en 2005 (contre 24% pour les sociétés d'assurance et 5% pour les institutions de prévoyance, ou IP), masque une "réalité contrastée", selon une analyse du cabinet de conseil Jalma, présentée à l'occasion du 43e congrès de la FNMI (Fédération nationale des mutuelles interprofessionnelles). Si les mutuelles de fonctionnaires (Mgen, Mutuelle nationale des hospitaliers,etc...) sont en situation de "quasi hégémonie sur leur territoire", la domination des MIP (mutuelles interprofessionnelles), caractérisée par une implantation territoriale marquée malgré des regroupements importants, est "plus relative". Elles "ne couvrent plus qu'à peine 47% de leur zone d'influence potentielle", développe Géraldine O'Neill, consultante chez Jalma, dans une présentation consacrée au marché de la complémentaire santé et à la concurrence.
Le congrès de la FNMI (Fédération nationale de la mutualité interprofessionnelle), autrement dit des mutuelles du secteur privé tiendra les 22 à 23 mai son congrès, trois ans après celui de Grenoble. Maurice Ronat, président du Groupe Eovi et de cette fédération, poste auquel il devrait être réélu, se retrouve confronté au défi du vieillissement, comme les mutuelles du secteur public. Mais celles de la FNMI sont cependant mieux armées pour faire face à la concurrence, encouragée par Bruxelles, des sociétés d'assurances.