En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le blocage de l'université Rennes-II a été voté aujourd'hui, lundi 18 octobre 2010, et jusqu'à vendredi prochain, lors d'une assemblée générale qui a rassemblé entre 1 000 et 1 200 étudiants selon l'Unef. La direction de l'université, qui confirme ce chiffre, précise que l'AG était « conduite par des personnes extérieures à l'université ». Une nouvelle AG aura lieu mercredi. La question du blocage ne devrait pas être reposée lors de cette AG. La semaine dernière, le blocage de l'université avait déjà été voté, avant d'être levé le lendemain. La direction avait de son côté décidé la fermeture de l'université « pour raison de sécurité » (AEF n°258008 ). Dans un communiqué daté du vendredi 15 octobre, la direction de Rennes-II indiquait : « Afin de favoriser des modalités d'action alternatives au blocage de l'université et à la demande de l'intersyndicale, la direction a décidé la suspension des cours pour la journée du mardi 19 octobre 2010 ». Suite au blocage voté aujourd'hui, la direction décide de fermer totalement l'université, « par crainte de dégradations au retour de la manifestation ».
« L'Unef appelle les étudiants à manifester mardi 19 octobre 2010 » et à « décider d'actions sur les universités », indique le syndicat étudiant, qui réclame « la validation des années d'études et la prise en compte des périodes d'inactivité forcée dans le calcul des retraites ». L'Unef, qui souligne que « plusieurs dizaines de milliers de jeunes sont venus manifester dans les cortèges, entre amis, en famille avec leurs parents ou entre étudiants » samedi 16 octobre 2010, estime que le nombre de jeunes étant descendus dans la rue a atteint « 25 000 dans le cortège parisien, 3 500 à Bordeaux, Marseille et Nantes, plus de 3 000 à Brest et Toulon, plus de 2 000 à Perpignan et Grenoble ».
Une intersyndicale supérieur-recherche (1) appelle les personnels et les étudiants, « en convergence avec les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités, à participer largement aux manifestations du samedi 16 octobre » et « à préparer la grève et les manifestations du 19 octobre ». Les organisations appellent également « à renforcer la mobilisation dès maintenant, notamment en participant aux AG locales ». De plus, les organisations souhaitent que les personnels de l'enseignement supérieur interviennent « pour que les étudiants ne soient pas pénalisés par leur participation aux grèves et aux manifestations ».
L'assemblée générale qui s'est tenue cet après-midi, jeudi 14 octobre 2010, à l'université Rennes-II, avec 3 000 participants selon l'Unef, a voté contre le blocage, qui est donc levé. Selon le Mét, « par 600 voix contre 400, les étudiants ont voté contre le blocage de leur université ». L'AG de la veille, d'environ 1 500 étudiants selon le syndicat étudiant, avait voté le blocage et la direction de l'université a décidé la fermeture administrative pour la journée du 14 octobre, « pour raison de sécurité ». « Il est à craindre que d'ici lundi matin, des blocages soient organisés de force, comme cela a été régulièrement le cas à Rennes-II ces dernières années, prévoit le Mét. C'est pourquoi il appelle Marc Gontard, président de l'université Rennes-II, à faire appel aux forces de l'ordre par prévention afin d'éviter tout débordement ces prochains jours ».
La direction de l'université Rennes-II a décidé ce matin, jeudi 14 octobre 2010, de fermer l'université, « pour des raisons de sécurité ». Tôt ce matin, des étudiants ont mis en place des barrages aux différentes entrées de l'université, pour distribuer des tracts et expliquer leur action.
L'Unef appelle les étudiants « à multiplier les initiatives de mobilisation jeudi 14 octobre 2010 (rassemblements, manifestations, actions coups de poing, happening, réunions…) partout en France et notamment à Paris devant le siège du Medef à 15h30 », et à participer à la prochaine journée de mobilisation le 16 octobre. « La présence massive des jeunes dans les cortèges démontre qu'ils sont majoritairement opposés à la réforme des retraites actuellement portée par le gouvernement. Les jeunes sont conscients que cette réforme constitue une véritable double peine pour eux : elle leur ferme aujourd'hui un peu plus les portes de l'emploi, et elle va les maintenir plus longtemps au travail demain sans garantie de pouvoir toucher une retraite à taux plein. »
Alors que le gouvernement envisagerait de relever le plafond de rémunération des dirigeants des entreprises publiques fixé à 450 000 euros, faute de trouver un candidat pour diriger EDF, deux chefs d’entreprise, fondateurs du mouvement Impact France, appellent à une sobriété salariale étendue à toutes les entreprises, publiques comme privées, dans une tribune publiée le 18 août 2022 dans Le Monde.