En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Au lieu d'utiliser un seul indicateur (le taux d'insertion) pour départager à 0,1 % les universités, pourquoi ne pas rendre compte de la complexité du réel à travers plusieurs indicateurs, ce que tous les professionnels du secteur font depuis des décennies ? », demande Résosup dans un communiqué de son conseil d'administration paru lundi 18 octobre 2010. Le Réseau des observatoires de l'enseignement supérieur prend position après la parution des résultats de la première enquête commune d'insertion dans les universités (AEF n°258004 et n°257946). Il dénonce « les mauvais choix de la communication ministérielle » et regrette que n'ait pas eu lieu « une concertation entre les services centraux et les présidents d'université appuyés par leurs observatoires avant une publication nationale, de manière à corriger des erreurs que seuls les acteurs locaux pouvaient expliquer ».
67,7 % des diplômés de masters 2007 en emploi sont en CDI, 4,7 % sont fonctionnaires et 18,8 % sont en CDD 30 mois après leur sortie, toutes disciplines confondues, selon l'enquête commune d'insertion publiée sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010. Ces résultats sont issus des données fournies par 67 établissements. Plus précisément, le CDI concerne 91 % des diplômés d'informatique, 84,3 % des titulaires d'un master en sciences de l'ingénieur et 83,6 % en gestion. En sciences humaines et sociales et en lettres-langues-arts, le taux de CDI est de 51 % en moyenne (dont 61,5 % pour les infocoms et 40,8 % en histoire-géographie). Le droit et l'histoire-géographie sont caractérisés par un taux élevé de fonctionnaires (respectivement 14,6 % et 9,3 % des diplômés). Le taux d'emploi moyen global de ces diplômés 30 mois après leur sortie est de 91,4 % (AEF n°257946). Par discipline, le taux d'emploi est de 86,9 % en lettres, langues, arts, 90,1 % en sciences humaines et sociales, 92,2 % en droit-économie-gestion, 92,3 % en sciences, techniques et santé (AEF n°257944).
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de master est de 86,9 % en lettres, langues et arts, de 90,1 % en sciences humaines et sociales, de 92,2 % en droit-économie-gestion, de 92,3 % en sciences, techniques et santé, selon l'enquête commune d'insertion publiée sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010. Les taux d'emploi par université et par domaine sont disponibles dans le document joint. Toutes disciplines confondues, le taux d'emploi moyen de ces diplômés, 30 mois après leur sortie, est de 91,4 % (AEF n°257946). L'enquête a été menée par les universités de décembre 2009 à mars 2010, sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204), auprès de 43 000 jeunes diplômés. Le taux de réponse exploitable est de 62,6 %.
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de masters, 30 mois après leur sortie, est de 91,4 % toutes disciplines confondues, selon les résultats de l'enquête commune d'insertion publiés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010 et mis en ligne sur le site du ministère. Ce taux correspond à la proportion des diplômés de nationalité française occupant un emploi sur l'ensemble des diplômés qui cherchent un emploi (1). En outre, la moitié des universités affichent un taux d'emploi de leurs diplômés supérieur à 91,8 %. L'enquête a été menée par les universités de décembre 2009 à mars 2010, sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204).
« Les résultats [des universités] sont bons, très bons même avec un taux global d'insertion de 91,4 %. (…) Ce sont des taux presque comparables à ceux des grandes écoles », déclare Valérie Pécresse à propos des résultats agrégés de la première enquête d'insertion menée par les universités sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204). Cette interview qui doit paraître dans le « Figaro magazine » daté du 16 octobre 2010, a été publiée en avant-première par le blog comcampus. « Aujourd'hui, nous avons un classement national, avec une même méthodologie, un seul indicateur », explique la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le dispositif pour l'enquête commune d'insertion professionnelle dans les universités (AEF n°287204) « a été essentiellement mal vécu [par les observatoires dans les universités] parce qu'il manquait de pertinence par rapport à la problématique de l'insertion professionnelle, parce qu'il a demandé une forte mobilisation afin de retrouver le maximum de 'à enquêter' et que les observatoires ont pâti de la réalisation du projet tout au fil de l'eau », indique l'association Résosup dans sa lettre électronique de juin 2010 dédiée à « l'impact de la mise en oeuvre de l'enquête Dgesip master 2007 sur le travail quotidien des observatoires ». Résosup a enquêté auprès de ses membres en mai 2010 : 58 observatoires ou « structures faisant fonction d'bservatoire » ont répondu sur 82 envois.
Les universités lanceront en décembre 2009 la première édition d'une enquête sur l'insertion professionnelle de certains de leurs diplômés 2007, sur la base d'un questionnaire en partie commun. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a élaboré une charte « en concertation avec la CPU, le Céreq et la DIO dans le cadre d'un comité de pilotage et d'un groupe de travail technique, ce dernier [accueillant] également des représentants d'observatoires universitaires et de filières de formation ». Y sont abordées des règles communes pour l'organisation de ces enquêtes ainsi que pour la construction d'un indicateur d'insertion professionnelle (AEF n°297474). Ces éléments ont été abordés lors d'une « journée d'échanges d'expériences » que le ministère a organisée le 28 septembre 2008 à Paris, journée à laquelle ont participé quelque 200 représentants d'universités.