En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Paris pourrait instituer la TDENS [taxe départementale sur les espaces naturels sensibles] pour financer sa politique de protection et de gestion de la biodiversité », déclare mercredi 20 octobre 2010 Fabienne Giboudeaux, adjointe (Verts) au maire de Paris en charge des espaces verts, à l'occasion de la présentation du livre blanc de la biodiversité à Paris. La création de cette taxe est l'une des 95 propositions figurant dans ce livre blanc , première étape de la mise en œuvre d'un plan biodiversité. En cours d'arbitrage politique, et pas encore budgété, il doit être voté au printemps 2011 au conseil de Paris. Le produit de cette taxe assise sur les demandes de permis de construire pour toute construction, reconstruction, agrandissement de bâtiments ou aménagement serait faible : seuls 5 % des permis de construire sont concernés, et son taux ne peut excéder 2 % de la valeur de l'ensemble immobilier. Mais sa création « serait un affichage politique fort », explique à AEF Philippe Jacob, responsable du pôle biodiversité à la mairie de Paris.
« La création d'un observatoire de la biodiversité est validée par le maire » Bertrand Delanoë, déclare Fabienne Giboudeaux, adjointe (Verts) au maire de Paris en charge des espaces verts, lors de la présentation mercredi 20 octobre 2010 d'un Livre blanc de la biodiversité à Paris. Première étape de la construction d'un plan d'actions pour préserver et développer la biodiversité à Paris, ce livre blanc émet 97 propositions en ce sens, parmi lesquelles la création d'un observatoire. La mise sur pied d'un plan biodiversité est une « décision prise au début de mon mandat, en prévision de l'année 2010 de la biodiversité », déclare Fabienne Giboudeaux à AEF. « Cette année thématique est un prétexte pour engager la ville dans ce sujet très compliqué ». Ces propositions doivent désormais faire l'objet d'un arbitrage politique avant d'être présentées et validées au printemps prochain au Conseil de Paris.