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« Le CTP [comité technique paritaire] du CNRS considère que le projet d'accord-cadre entre la CPU et le CNRS (…) n'a pas de légitimité », déclarent les représentants du personnel au CTP de l'organisme dans une motion votée par l'ensemble de leurs organisations syndicales (1), jeudi 21 octobre 2010. Le projet d'accord-cadre leur était présenté avant d'être soumis au conseil d'administration du CNRS, qui doit se tenir le 28 octobre 2010 (AEF n°258069). Dans leur motion, les représentants du personnel considèrent que cet accord-cadre « acte l'effacement du CNRS devant la CPU et n'implique aucun engagement des universités ». Parce qu'il « engage le CNRS sans réciprocité, au service exclusif du développement de quelques grands sites universitaires », le texte « est rejeté par les organisations syndicales et jugé inacceptable par les représentants des personnels au CTP », indique la motion.
« La CPU et le CNRS sont attachés à ce que, pour l'essentiel, les projets présentés en réponse aux appels d'offres de l'emprunt national s'intègrent à une stratégie concertée explicite de développement de sites universitaires d'enseignement supérieur et de recherche », rappelle une « position commune » adoptée à l'unanimité jeudi 16 septembre 2010 par l'assemblée plénière de la CPU. « En se concertant de façon systématique sur les opérations proposées, les universités et le CNRS ne soutiendront que les projets conformes à cette stratégie », prévient le texte.
« Il s'est passé un fait très rare : un intervenant a été applaudi en séance plénière » : c'est ainsi que Lionel Collet, président de la CPU, résume l'intervention d'Alain Fuchs, président du CNRS, devant les présidents d'université réuni à Paris, le 15 avril 2010 en séance plénière, et dévoilée dans une interview accordée à AEF (AEF n°270954). « Alain Fuchs se place dans une logique de grande clarification », indique Lionel Collet à AEF. « La France et les universités ont besoin d'un CNRS fort, centré sur ses missions scientifiques, pour bâtir des partenariats scientifiques de site. Dans son discours, le président du CNRS s'y est montré plus que favorable et a même évoqué la possible participation de son organisme à la gouvernance des PRES et des futurs campus d'excellence. C'est en totale rupture avec l'ancien CNRS qui, sous prétexte de sa vocation nationale, se refusait à participer à des alliances de site. »