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« Si la sécurité des citoyens relève de la responsabilité de l'État, le maire est aujourd'hui placé au centre de la politique locale de lutte contre l'insécurité », souligne la ville de Marseille, à l'occasion de la signature de la STSPD (stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance), vendredi 22 octobre 2010. La ville indique que les textes législatifs donnent désormais au maire un « rôle de pilote et de coordinateur de tous les partenaires mobilisés par les problématiques de prévention ». La STSPD va « vivre et s'enrichir des actions et des initiatives de l'ensemble des participants et fera l'objet, tout au long de sa durée de trois ans, d'une évaluation qui permettra de proposer en 2013 de nouvelles actions, de nouvelles méthodes adaptées aux situations qui ne manqueront pas d'apparaître », affirme le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP). Outre la mairie de Marseille, les partenaires signataires de cette stratégie sont la préfecture, la police nationale, le Conseil général, la Communauté urbaine, le parquet, et l'inspection d'académie.
« La baisse durable de la délinquance sera d'autant mieux assurée qu'au côté de l'État, les communes assumeront l'ensemble de leurs responsabilités, en particulier pour contribuer à prévenir la délinquance des mineurs, lutter contre l'absentéisme scolaire et responsabiliser les parents », affirme une circulaire du ministre de l'Intérieur datée du jeudi 22 juillet 2010 envoyée aux préfets, dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie. Brice Hortefeux demande aux préfets de « recenser les initiatives prises par les maires en ce domaine, ainsi que les points de blocage qui apparaissent encore dans certaines communes ». Ce bilan doit être établi « dans les communes pour lesquelles la loi du 5 mars 2007 [relative à la prévention de la délinquance] rend obligatoire la constitution d'un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, ainsi que dans celles dont les caractéristiques de la délinquance paraîtraient [aux préfets] justifier de réunir ce conseil afin de prendre des mesures de prévention ». La circulaire comporte, en annexe, un tableau d'analyse permettant aux préfets d'établir précisément ces bilans, qu'ils doivent remettre au ministère « pour le 15 septembre 2010 au plus tard ».
« Développer la prévention situationnelle et recourir prioritairement à la vidéoprotection. » Tel est un des principaux objectifs du nouveau plan de prévention de la délinquance et d'aide aux victimes 2010-2012 du Rhône, signé à Lyon lundi 31 mai 2010 par le préfet du Rhône, la vice-présidente du conseil régional, le procureur de la République du TGI (tribunal de grande instance) de Lyon et celui du TGI de Villefranche-sur-Saône. Parmi les autres objectifs dévoilés, la coordination des acteurs locaux de la prévention, l'amélioration du repérage des situations individuelles et familiales ainsi que les dispositifs de soutien aux parents pour mieux prévenir la délinquance des mineurs. Et enfin une meilleure protection des victimes et l'amélioration de la prévention des violences intrafamiliales. « Des assises de la prévention de la délinquance et de l'aide aux victimes seront organisées dans le courant du dernier trimestre 2010 afin d'échanger sur les conditions d'application des mesures décidées dans le cadre du plan départemental », indique le plan.
L'objectif des stratégies territoriales de sécurité et de prévention de la délinquance est de « rompre avec le formalisme des contrats locaux de sécurité et de tirer les conséquences de la chute, année après année, du nombre de signatures de nouveaux contrats (22 signatures en 2007, 6 en 2008 et 3 en 2009) », affirme le secrétariat général du CIPD (comité interministériel de la prévention de la délinquance) dans une fiche thématique publiée sur son site internet, lundi 7 juin 2010. Ces stratégies territoriales avaient été annoncées le 2 octobre 2009 par le Premier ministre lors de la présentation du plan national de prévention de la délinquance. « Concentrées sur les objectifs prioritaires issus des diagnostics locaux », ces stratégies « remplaceront les contrats locaux de sécurité », avait annoncé François Fillon. La note publiée par le secrétariat général du CIPD précise les objectifs et les missions des stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance.
« Les délinquants ne tiennent pas compte des limites administratives, géographique ou des compétences judiciaires des différents acteurs. Nous devons donc mutualiser nos efforts au niveau du bassin de délinquance et ne pas être fractionnés », affirme le préfet de police Michel Gaudin, lors de la signature de la « stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance » du quartier d'affaires de La Défense, à l'Arche de la Défense, vendredi 16 avril 2010. « Le quartier de La Défense voit chaque jour transiter près de 400 000 personnes, les problématiques de sécurité y constituent donc un véritable enjeu et nécessitent une approche globale », affirme pour sa part Patrick Strzoda, préfet des Hauts-de-Seine. Cette stratégie territoriale de sécurité « constitue un des volets du plan global de sécurité et de sûreté de La Défense, qui coordonne l'ensemble des dispositifs de prévention, d'intervention ou de secours », explique-t-il.