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Désenclaver le quartier en le reliant au centre-ville et aux quartiers voisins, associer les habitants au renouvellement urbain et encourager le développement d'activités économiques. Tels sont les enjeux du PRU (projet de rénovation urbaine) engagé sur le quartier Bagatelle, à Toulouse (Haute-Garonne), et qui a fait l'objet d'une visite dans le cadre des 38e Journées des communautés urbaines, mi-octobre 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°257888) (AEF Habitat et Urbanisme n°257884). La rénovation du quartier Bagatelle s'inscrit plus largement dans le GPV (Grand projet de ville) portant sur trois autres quartiers de la ville, Empalot, Bellefontaine et Reynerie. Commencés au début des années 2000, les travaux dans le quartier doivent se poursuivre au moins jusqu'à la fin de la convention Anru en 2014, Bagatelle étant le plus avancé. Ce dernier, qui rassemble les secteurs de La Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue, s'étend sur 143 hectares classés en ZUS (zone urbaine sensible) et compte un peu plus de 15 000 habitants.
« Plus d'autonomie pour plus de responsabilités, une réelle adaptation aux contextes locaux et une véritable co-construction des politiques publiques avec l'État et entre échelons territoriaux. » Ce sont les trois revendications affichées par l'Acuf (Association des communautés urbaines de France), vendredi 15 octobre 2010, dans la résolution des présidents de CU (communautés urbaines) venant clore les 38e Journées des CU de France qui se tenaient jeudi et vendredi à Toulouse (AEF Habitat et Urbanisme n°257888). « Malgré le rendez-vous manqué de la réforme territoriale et l'atteinte à leurs ressources, les présidents de communautés urbaines restent engagés pour le rayonnement et la cohésion sociale de leur territoire », expose l'Acuf. Dans l'attente d'un « acte III de la décentralisation », les CU formulent une série de propositions pour améliorer leur efficacité et s'affirmer comme le « lieu où s'organisent la cohésion sociale, l'amélioration du cadre de vie et du 'vivre ensemble' ».
« Face au constat de la concentration des problèmes dans certains quartiers, nous affirmons que les réponses se trouvent au niveau de l'intercommunalité et qu'elles posent la question de sa gouvernance ainsi que celle de son articulation avec les politiques de droit commun », affirme Pierre Cohen, le député-maire (PS) de Toulouse et président du Grand Toulouse. Il s'exprime jeudi 14 octobre 2010 lors d'un atelier consacré à la politique de la Ville, intitulé « une responsabilité communautaire à saisir » et organisé dans le cadre des 38e Journées des communautés urbaines de France à Toulouse (Haute-Garonne). L'élu, qui rappelle le manifeste commun élaboré par l'Acuf (Association des communautés urbaines de France), l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France) et l'AMVBF (Association des maires ville et banlieue de France) (AEF Habitat et Urbanisme n°271540), réaffirme « la nécessité d'une politique de la ville partenariale », rassemblant tous les acteurs concernés : État, communes, EPCI (établissement public de coopération intercommunale), départements, régions et associations (AEF Habitat et Urbanisme n°259935) (AEF Habitat et Urbanisme n°259817).
« La mairie a retenu l'équipe Germe & JAM Atelier d'Architecture. Ils seront nos interlocuteurs réguliers dans les prochaines années tout au long de la mise en œuvre du projet de rénovation urbaine d'Empalot dans le cadre du GPV (Grand projet de ville) », annonce Pierre Cohen, le maire PS de Toulouse, jeudi 4 février 2010, lors d'une réunion publique à la Maison des associations. Sur les 25 équipes pluridisciplinaires candidates, trois avaient été sélectionnées en juillet 2009 (1). Cette sélection s'inscrit dans une « démarche de dialogue et de transparence pendant laquelle nous avons largement associé les habitants et les bailleurs du quartier même si au final c'est la mairie qui a tranché, explique à AEF Habitat et Urbanisme Claude Touchefeu, adjointe (PS) au maire en charge notamment de la politique de la ville. Nous présentons le projet tel qu'il a été sélectionné par le jury en décembre 2009 mais la concertation avec les habitants permettra de l'affiner dans les prochains mois. »