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L'IEP de Lille, rattaché à Lille-II, affirme manquer de marges de manœuvre pour réaliser ses projets de développement. L'augmentation récente de la dotation globale de fonctionnement (+ 23 %) n'est pas suffisante, selon Pierre Mathiot, son directeur, qui a demandé à rencontrer à nouveau le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « J'ai imprimé avec mon équipe un rythme de changement important, qui a demandé une forte mobilisation du personnel, mais la reconnaissance n'est pas au rendez-vous », regrette-t-il ainsi dans un entretien accordé à l'AEF. « Si l'on compare avec des établissements similaires en région, au moins en nombre d'étudiants, il manque à l'IEP de Lille entre 600 000 euros et 6 millions d'euros », affirme-t-il, évoquant surtout des carences au niveau des emplois statutaires administratifs.
Les IEP (Instituts d'études politiques) d'Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse, regroupés depuis 2008 dans un concours commun d'entrée en première année, annoncent une hausse de 7% de leurs candidatures par rapport à 2009, soit 10 000 candidats pour 1 100 places au total. Les candidats passent le concours le même jour (le 2 juillet 2010) dans la ville la plus proche de chez eux, mais doivent obligatoirement formuler un ordre de priorité entre chacun des six IEP pour lesquels ils postulent.
« Insérer la mission de volontariat international dans le programme de formation de l'Institut d'études politiques de Lille », tel est l'objectif de la convention signée vendredi 11 juin 2010 entre Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises, et l'IEP (université Lille-II Droit et santé). « Alors qu'un tiers de nos étudiants font un stage de fin de cursus à l'étranger, il paraît très intéressant de leur proposer de partir en volontariat en entreprise ou dans une administration, avec les avantages que cela représente en terme de cotisations retraite ou de niveau de rémunération », indique à AEF Pierre Mathiot, directeur de l'institut lillois. « De plus, le VIE garantit quasiment une insertion professionnelle car les volontaires sont très souvent embauchés en fin de contrat », note-t-il.
L'IEP de Lille (université Lille-II) porte les droits de scolarité à 1 100 euros dès la rentrée 2010, ce qui représente une augmentation de 300 euros pour le premier cycle et de 100 euros pour le second cycle. Les boursiers de l'enseignement supérieur restent dispensés des droits de scolarité. Cette décision a été prise par le conseil d'administration de l'Institut d'études politiques lundi 31 mai 2010, par 22 voix « pour », 2 « contre » et 4 abstentions. L'Unef « condamne » dans un communiqué une « augmentation conséquente et hors de propos alors même que l'IEP porte à juste titre un objectif de démocratisation ». « Nous nous devions, en toute responsabilité, d'augmenter les droits pour ne pas avoir à mettre en place une politique de rigueur », répond Pierre Mathiot, directeur de l'IEP.
L'IEP de Lille (Institut d'études politiques, Lille-II) et l'ESJ Lille (École supérieure de journalisme) s'allient pour délivrer, à compter de la rentrée 2011, un cursus unique de formation au journalisme, révèlent à AEF leurs deux directeurs. Ce partenariat est une première étape dans la création, en centre-ville de Lille, d'un « pôle international des métiers de l'information et de la communication » fédérant les deux établissements, même si pour le moment ceux-ci gardent leur indépendance et leur identité. « En croisant les savoir-faire de l'ESJ et de l'IEP de Lille, nous marquons un grand coup dans le paysage des formations en journalisme », indique à AEF Daniel Deloit, directeur de l'école de journalisme. « En fédérant 2 000 élèves, ce pôle aura la taille requise pour tenir sa place dans la future université régionale, par exemple au sein d'un collège des sciences humaines et sociales », espère Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille.
Le ministre de l'Éducation nationale a signé mardi 19 janvier 2010 une convention-cadre avec six IEP pour une durée de 3 ans, portant sur le programme d'ouverture sociale « IEPEI » (Programme d'études intégrées des IEP). Cette convention prévoit le financement, à hauteur de 100 000 euros par an, d'une partie de ce dispositif, déjà en place depuis trois ans à l'IEP de Lille (AEF n°319328) et étendu aux IEP d'Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse il y a deux ans. Le ministère s'engage également à financer 2 400 heures supplémentaires par an pour les professeurs référents des lycées participants, soit 151 établissements répartis sur tout le territoire, selon les IEP. Enfin, un comité de pilotage réunissant des représentants du ministère et des six IEP est créé, avec la mission d'assurer le suivi et l'évaluation du dispositif pendant les trois prochaines années.