En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Une grande majorité des ministres s'est opposée à la proposition de la Commission européenne de réduire fortement les quotas de pêche pour le thon rouge, sur la base des expertises scientifiques de l'ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique) qui montrent que les stocks se reconstituent peu à peu ». C'est ce qu'indique le compte-rendu des débats, qui se sont tenus lors du Conseil des ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche, mardi 26 octobre 2010 à Luxembourg. Les ministres devaient débattre de la position européenne en vue de la réunion de l'ICCAT du 17 au 27 novembre à Paris. La position européenne devra faire l'objet d'un accord dans les prochains jours entre la Commission et les pays membres.
« L'érosion de la biodiversité va se poursuivre au cours du 21e siècle. Cependant, des mesures politiques effectives pourraient en ralentir le rythme si elles sont guidées par une communauté scientifique unie et renforcée. » Voici les principales conclusions de l'article « Scénarios pour la biodiversité mondiale au 21è siècle » (1) publié par le revue « Science », mercredi 27 octobre 2010, et co-écrit par 23 auteurs. On y trouve, entre autres, Paul Leadley (directeur du laboratoire d'Ecologie, Systématique et Évolution, Université Paris-Sud 11/CNRS/AgroParisTech). Il est notamment coordinateur, pour le programme Diversitas, de la synthèse sur les scénarios de biodiversité dans le cadre du Global Biodiversity Outlook 3. Figure aussi dans la liste Thierry Oberdorff de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). L'article est soutenu par le programme Diversitas, le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) et la CBD (convention sur la diversité biologique). A Nagoya (Japon) se déroule, jusqu'au 29 octobre, la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique (L'AEF n°257104).
« On sent une volonté de conclure les négociations sur le protocole APA. Tout le monde a conscience qu'un échec à Nagoya entraînerait les discussions dans un très long processus, qui coûterait très cher et serait très lent. » C'est ce que déclare à AEF Claudio Chiarolla, chargé d'études sur la gouvernance de la biodiversité au sein de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). Il s'exprime mardi 26 octobre 2010 depuis Nagoya (Japon), où se déroule la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, du 18 au 29 octobre. L'un des enjeux de la conférence est la conclusion du protocole APA (accès et partage des avantages tirés des ressources génétiques), assurant une juste rémunération aux pays (souvent du sud) dont les ressources naturelles sont utilisées à des fins commerciales par des entreprises, notamment dans le domaine de la cosmétique ou de la pharmacie. Les négociations sur le protocole APA ont été lancées en 2002.
« La focalisation sur le protocole APA [Accès et partage des avantages tirés des ressources génétiques] retarde les autres points de négociations, car tout le monde conditionne les négociations à la conclusion d'un protocole APA. Aujourd'hui, les discussions sur la stratégie générale pour 2020 n'ont pas tellement avancé. » C'est ce que déclare à AEF depuis Nagoya (Japon) Sandrine Bélier, députée européenne (Europe Écologie, France) et membre de la délégation du Parlement européen à la dixième conférence des parties sur la diversité biologique. Ces négociations se tiennent à Nagoya du 18 au 29 octobre 2010.
« La Cites a subi l'influence croissante des préoccupations des courtiers, commerçants, négociants, notamment pour les espèces de poisson comme le thon ou le requin, représentant des flux commerciaux importants », affirme à AEF Jacky Bonnemains, président de l'association Robin des bois, vendredi 26 mars 2010. La Cites (convention internationale sur le commerce des espèces menacées) avait lieu à Doha (Qatar), du 13 au 25 mars 2010. Elle se clôt, selon lui, sur un « bilan mitigé mais pas catastrophique » : « L'expérience prouve qu'il ne faut pas se décourager. Ce genre de convention est une véritable partie d'échecs qui se joue sur des décennies. Il faut revenir avec de meilleures propositions. »