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Le succès du plan réussite en licence « se mesurera à la capacité des universités à rendre pérennes les dispositifs d'aide et de soutien aux étudiants de licence. Or, pour l'instant, très peu d'universités visitées ont mis en place un suivi du coût des différentes actions du [plan] », indique la note d'étape sur la mise en œuvre du plan licence, réalisée par l'IGAENR pour le compte de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, note que s'est procurée AEF (AEF n°256910 et n°256907). Onze universités ont été enquêtées (1). Cette note avait été évoquée par Valérie Pécresse le 13 septembre 2010 à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée (AEF n°260757).
La mise en oeuvre du contrôle continu est « très inégale », la réorientation « généralement marginale » et l'objectif de cinq heures hebdomadaires d'enseignement supplémentaire n'a « pas été atteint », indique la note d'étape de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche) sur la mise en oeuvre du plan pour la réussite en licence, qu'AEF s'est procurée (AEF n°256910). En revanche, l'enseignant référent et les formations transversales professionnalisantes sont mis en place dans presque toutes les universités rencontrées et « l'accès égal aux ressources numériques » est désormais garanti. Pour évaluer la « cohérence globale du plan », les inspecteurs se sont rendus dans onze universités (1), entre la fin mai et le début du mois de juin 2010. Valérie Pécresse avait évoqué les « premières conclusions » du bilan le 13 septembre dernier à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée (AEF n°260757).
« Il est bien difficile de promouvoir un tel dispositif [le plan réussite en licence] avec des enseignants-chercheurs peu motivés par ces aspects de la formation des étudiants en raison d'une évaluation professionnelle reposant sur la recherche et, aussi, avec des étudiants intéressés par les seules actions de soutien bénéficiant de crédits ECTS ou de bonus », indique la note d'étape sur la mise en œuvre du plan pour la réussite en licence, réalisée par l'IGAENR pour le compte de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, note que s'est procurée AEF. Ces conclusions avaient été évoquées par Valérie Pécresse le 13 septembre dernier à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée. La ministre y avait notamment annoncé l'ouverture d'une réflexion sur la définition de référentiels de formation pour le premier cycle universitaire (AEF n°260757).
« L'enjeu, aujourd'hui, c'est de s'appuyer sur toutes les initiatives intéressantes pour bâtir un référentiel de formation pour le premier cycle universitaire, qui permettra d'harmoniser les pratiques et de garantir à chaque étudiant la même qualité de suivi, d'accompagnement et de formation dans chaque discipline et dans chaque université. J'ai donc décidé d'ouvrir cette année la réflexion sur la définition de ces référentiels de formation. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de sa conférence de presse de rentrée, lundi 13 septembre 2010 (AEF n°260758).
« La rentrée 2010, comme les précédentes, doit être une rentrée offensive sur le sujet de la lutte contre l'échec des étudiants », affirme Valérie Pécresse lors de son discours devant l'Igen (Inspection générale de l'Éducation nationale) et l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche), mercredi 8 septembre 2010. « Le plan 'réussir en licence' est en marche mais de manière hétérogène, et sans qu'une véritable culture d'accueil et de formation des étudiants ne soit suffisamment installée dans nos établissements. Je ne relâcherai pas la pression sur ce sujet. Les crédits engagés sur ce chantier, dans un contexte budgétaire en faveur des universités tout à fait exceptionnel, doivent trouver leur destination. »
« Seules 32 % des universités ont augmenté le volume horaire de leurs formations », alors qu'il s'agissait d'un « objectif phare du plan licence », dénonce l'Unef dans un rapport daté de janvier 2010 et rendu public le 22 février. « Pas grand chose n'a changé depuis le bilan de l'an dernier », indique à AEF l'organisation étudiante (AEF n°305470). Elle demande la mise en oeuvre d'un cadrage national de la licence, d'un pilotage contraignant de l'État pour garantir une application homogène du plan licence et la mise en place d'un plan pluriannuel de recrutement d'enseignants, d'enseignants chercheurs et de personnels Iatoss. Par ailleurs, la Dgesip avait réalisé un « bilan d'étape » du plan licence (AEF n°277291). Voici les principaux points du bilan de l'Unef.